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À Huttenheim en Alsace le Rocky Bar ferme ses portes et met en vente ses objets des sixties

Rocky, le gérant met la clé sous la porte à cause du coronavirus et vend une partie de ses objets mythiques. Le Rocky Bar était connu au-delà de Huttenheim, des groupes de rock venaient des États-Unis pour y donner des concerts.

Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Rocky, le gérant du Rocky Bar à Huttenheim met en vente ses objets vintage (France 3 Alsace)

C'est une institution du rock'n'roll depuis près de vingt ans, à Huttenheim dans Bas-Rhin, le Rocky Bar accueille des fans d'Elvis ou de Johnny. Etranglé par le Covid-19, le gérant est contraint de baisser le rideau et doit vendre une partie de ses objets mythiques. Juke-Box, affiches, guitares ou motos des années 1960, une véritable mine pour les collectionneurs. 

Vente objets rocky Bar
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La scène sixties en Alsace 

Mais le Rocky Bar était aussi un lieu de concerts. Une scène unique en Alsace où les amateurs de rock'n'roll venaient faire la fête. Et en 18 ans, le Rocky Bar a vu défiler des musiciens venus tout droit des États-Unis. Une programmation concoctée par le king des lieux : Didier Bollenbach, alias Rocky. Partout sur les murs, les souvenirs s'affichent comme cette dédicace laissée par Johnny Hallyday. 

Dédicace de Johnny Hallyday lors de son passage au Rocky Bar  (France 3 Alsace)

Un crève-cœur pour les collectionneurs

Plus qu'un simple café, le Rocky Bar c'était surtout un lieu chaleureux et convivial où les passionnés venaient échanger ou acheter des objets vintage. Au comptoir les amateurs se souviennent. "C'était vraiment l'endroit en Alsace pour les gens qui aimaient les voitures américaines, les Harley Davidson, toute l'ambiance des U.S rock'n'roll", raconte le collectionneur Cyril Gautier. Pour s'en sortir, une seule solution, Rocky doit vendre une partie de ses objets mythiques, accumulés ces 50 dernières années. Un crève-cœur pour le passionné. "Ici ça allait de 15 à 95 ans, c'était familial, c'était ma vie", déplore-t-il. 

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