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Urban Peace 2013 : Stromae et Sexion d'Assaut s'imposent à l'applaudimètre
La 3e édition du festival Urban Peace, samedi soir au Stade de France, a attiré 56.000 amateurs. Si le stade n'était qu'aux trois quarts plein, les organisateurs ont atteint leurs objectifs avec une fréquentation plus importante que lors des deux éditions précédentes, en 2002 et 2008.
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L'édition 2013 du festival organisé par Skyrock, Universal et le Stade de France était particulièrement alléchante, réunissant sur une même affiche Sexion d'Assaut, Maître Gims, IAM, Orelsan, La Fouine, Stromae, Psy4 de La Rime, Rohff et Youssoupha, soit quelques uns des plus gros vendeurs de disque du moment, ainsi que des représentants de tous styles et générations.
Beaucoup de jeunes, beaucoup de filles et de nombreuses familles composaient un public très mélangé, apparemment peu habitué des concerts au Stade de France, selon un reportage de l'AFP. Pendant plus de cinq heures, et en présence de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, les artistes se sont succédé pour des sets allant d'un quart d'heure à une heure vingt. Entre les concerts qui s'enchaînaient rapidement, pas de temps mort : la scène était meublée par DJ Abdel, accompagné de rappeurs ou de breakdanceurs.
Des tensions et un accueil inégal des artistes par le public
Si la préfecture n'a déploré aucun incident, la venue du rappeur de Trappes La Fouine sur la scène de Saint-Denis a provoqué un moment de tension. Dans les premiers rangs, quelques spectateurs ont jeté pétards, bouteilles et fusées de détresse sur la scène, pendant que le rappeur, imperturbable, poursuivait son concert.
En réunissant sur scène des artistes de générations et de styles variés, les organisateurs affichaient pour ambition de fédérer les chapelles du rap, très cloisonnées et dont les publics se mélangent rarement. Symbole de cette volonté, Orelsan, Maître Gims et Stromae ont clôturé le concert ensemble sur "Avf", un titre qu'ils interprètent tous les trois sur le dernier album de Stromae, grand succès de la rentrée.
Mais les spectateurs n'ont pas réservé le même accueil à tous les artistes. Orelsan, malgré son talent et son intense jeu de scène, n'a pas réussi à soulever un public qui n'était visiblement pas le sien. Les vétérans marseillais d'IAM ont connu le même sort, bien qu'ils aient proposé au public de Saint-Denis un spectacle très léché et truffé de classiques "Petit Frère", "L'école du micro d'argent" et même "Je danse le mia".
Stromae fait un passage éclair... et l'unanimité
Seul Stromae a prouvé qu'il pouvait transcender les genres et susciter l'adhésion totale du public, lors d'une apparition éclair. Le Belge, qui jouait le soir même dans une autre salle parisienne, est venu interpréter seulement trois chansons. Mais, irrésistible, il a fait de chacune d'elles un grand moment, mimant son personnage d'homme ivre d'alcool et de douleur sur "Formidable", se figeant comme la statue de cire de son clip sur "Papaoutai", faisant bondir le stade sur "Alors on danse". Sexion d'Assaut, stars du Stade
Les stars incontestées de la soirée ont cependant été les membres du collectif Sexion d'Assaut, têtes d'affiche très attendues des spectateurs. Expliquant qu'ils rêvaient "depuis tout petit" de jouer un jour au Stade de France, ils ont donné un concert désordonné mais ressemblant à une forme de consécration virant souvent à la variété. Tous réunis pour interpréter leurs tubes, ils ont régulièrement laissé la scène à différents membres du groupe pour qu'ils présentent leurs projets solos, passés ou à venir. Maître Gims, la "voix" du collectif, dont l'album solo "Subliminal" a été un des succès de l'été, a évidemment eu droit à une place de choix.
Beaucoup de jeunes, beaucoup de filles et de nombreuses familles composaient un public très mélangé, apparemment peu habitué des concerts au Stade de France, selon un reportage de l'AFP. Pendant plus de cinq heures, et en présence de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, les artistes se sont succédé pour des sets allant d'un quart d'heure à une heure vingt. Entre les concerts qui s'enchaînaient rapidement, pas de temps mort : la scène était meublée par DJ Abdel, accompagné de rappeurs ou de breakdanceurs.
Des tensions et un accueil inégal des artistes par le public
Si la préfecture n'a déploré aucun incident, la venue du rappeur de Trappes La Fouine sur la scène de Saint-Denis a provoqué un moment de tension. Dans les premiers rangs, quelques spectateurs ont jeté pétards, bouteilles et fusées de détresse sur la scène, pendant que le rappeur, imperturbable, poursuivait son concert.
En réunissant sur scène des artistes de générations et de styles variés, les organisateurs affichaient pour ambition de fédérer les chapelles du rap, très cloisonnées et dont les publics se mélangent rarement. Symbole de cette volonté, Orelsan, Maître Gims et Stromae ont clôturé le concert ensemble sur "Avf", un titre qu'ils interprètent tous les trois sur le dernier album de Stromae, grand succès de la rentrée.
Mais les spectateurs n'ont pas réservé le même accueil à tous les artistes. Orelsan, malgré son talent et son intense jeu de scène, n'a pas réussi à soulever un public qui n'était visiblement pas le sien. Les vétérans marseillais d'IAM ont connu le même sort, bien qu'ils aient proposé au public de Saint-Denis un spectacle très léché et truffé de classiques "Petit Frère", "L'école du micro d'argent" et même "Je danse le mia".
Stromae fait un passage éclair... et l'unanimité
Seul Stromae a prouvé qu'il pouvait transcender les genres et susciter l'adhésion totale du public, lors d'une apparition éclair. Le Belge, qui jouait le soir même dans une autre salle parisienne, est venu interpréter seulement trois chansons. Mais, irrésistible, il a fait de chacune d'elles un grand moment, mimant son personnage d'homme ivre d'alcool et de douleur sur "Formidable", se figeant comme la statue de cire de son clip sur "Papaoutai", faisant bondir le stade sur "Alors on danse". Sexion d'Assaut, stars du Stade
Les stars incontestées de la soirée ont cependant été les membres du collectif Sexion d'Assaut, têtes d'affiche très attendues des spectateurs. Expliquant qu'ils rêvaient "depuis tout petit" de jouer un jour au Stade de France, ils ont donné un concert désordonné mais ressemblant à une forme de consécration virant souvent à la variété. Tous réunis pour interpréter leurs tubes, ils ont régulièrement laissé la scène à différents membres du groupe pour qu'ils présentent leurs projets solos, passés ou à venir. Maître Gims, la "voix" du collectif, dont l'album solo "Subliminal" a été un des succès de l'été, a évidemment eu droit à une place de choix.
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