Nicko, le rappeur cuisinier vendéen partage son flow positif dans son troisième album
Dans son troisième opus intitulé "Demain tout s'arrêtera", il s’inspire de son quotidien et laisse libre court à sa passion des mots.
Il manie aussi bien les ustensiles de cuisine que les platines, Nicko combine à merveille l'art de la gastronomie et de la rhétorique. Installé à Luçon en Vendée, le jeune rappeur de 25 ans cumule les commentaires positifs sur sa chaîne YouTube depuis la sortie de son troisième album en septembre 2021. Et ça tombe bien, car avec Demain tout s'arrêtera, Nicko entend bien délivrer un message résolument optimiste.
Un rap poétique inspiré
Loin de l'image bling-bling du rap américain et de la violence des propos, Nicko préfère la poésie et les mots pour distiller ses messages. "Je n’avais pas envie de m’inventer des histoires, il n’y a pas de Ferrari, pas d’armes, pas de drogue. Je n’ai pas envie de parler de cela, ce n’est pas mon vécu et ce n’est pas le message que je cherche à véhiculer. Je suis resté le plus authentique possible", confie le rappeur.
Inspiré des plus grands compositeurs de rap français, comme Iam, Oxmo Puccino ou encore NTM, son dernier album regorge de pépites. "On a voulu travailler sur différents sujets d'actualité, mais également sur nos vies personnelles et j'ai fait appel à plusieurs artistes pour avoir différentes signatures vocales, parce que l'important c'est le partage", précise Nicko.
Les mélodies de ce nouvel opus sont signées Beateljouss, beatmaker de Rennes et le disque a été enregistré au studio SLM Recordz aux Sables-d’Olonne. Un disque qui sent bon le grand ouest et les paysages à perte de vue. "Je prendrai la vie comme elle viendra, de toute façon demain tout s’arrêtera", chante-t-il dans le clip tourné sur la côte vendéenne, en compagnie de Charnel Musique.
Le nouvel album de Nicko est disponible sur toutes les plateformes de streaming et ou sous forme de disque, à commander sur ses comptes officiels. Il attend désormais de pouvoir retrouver la scène et son public.
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