La première école de Beatbox est dans le Finistère
Connaissez-vous le Beatbox ? Cette pratique vocale qui puise aussi bien dans le hip hop que dans le chant tribal et qui consiste à imiter des instruments avec sa bouche.
L'art est plus répandu qu'on ne le pense et il dispose aujourd'hui d'une école.
Aux manettes, Souvannarath Phomphongsi Alias "Sousou" un véritable Human Beatbox qui enseigne aux enfants les bons rythmes et les bonnes vibrations. Les cours ont lieu tous les mercredi à Quimper, Rosporden et Concarneau.
Reportage : I. Frohberg / V. Morzadec / E. Kermarrec / O. Melinand
Art de la rue depuis la nuit des temps
Dérivé du Scat, le Beatbox est né dans le quartier new-yorkais du Bronx dans les années 80. Au même titre que le graffiti, le DJing, ou le rap, le beatbox connait un essor considérable en Europe depuis le début des années 2000. On le classe même comme le cinquième art de la culture hip hop.
Mais ses racines puisent aussi dans le riche patrimoine des cultures tribales. "Le beatbox est nourri de différents types de chants traditionnels comme le chant des Inuits, les chants diphoniques chez les Mongols ou encore le chant de gorge", explique Sousou.Les enfants prennent très au sérieux cet apprentissage et le mettent quotidiennement en application. "Même à la maison quand je demande le sel à maman", raconte Yaël en faisant une petite démonstration.
La Battle de Paris
Les accrocs du tempo se confrontent lors de compétitions: les battles. La France compte parmi les meilleurs représentants de la discipline avec de nombreux beatboxeurs titrés en championnat du monde. Paris accueille pour la première fois le Championnat de France de human beatbox qui célèbre sa 10ème édition. C'est le plus gros événement national consacré à la discipline.Sousou le prof de beatbox du Finistère et deux autres Bretons sont sélectionnés pour les finales nationales qui se tiennent à Paris vendredi et samedi (16 et 17 décembre 2016).
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