"Post Pop Depression" : Iggy Pop, beau, rock et mélancolique
Sombre, mélancolique, énervé, romantique, crooner... Iggy Pop est tout cela à la fois et ce 17e album solo - bien plus si l'on y adjoint sa discographie avec les Stooges, notamment - Post Pop Depression , est un écrin formidable pour le prouver. Rien que du rock, de la matière organique dans ce disque annoncé comme le dernier de l'Iguane.
Enregistré dans le ranch californien de Josh Homme, le grand timonier des Queens of the Stone Age qui ne compte plus ses productions à succès, Iggy Pop y transpire tout ce qu'il est. Les chansons, il les a écrites avec ses souvenirs, des carnets de notes noircis depuis plus de quarante ans. Sur le titre German Days par exemple, il raconte son errance berlinoise avec David Bowie, dans les années 1970.
Fatigué mais conscient de l'image de fureur qu'il renvoie, Iggy Pop veut partir ailleurs. "Il ne me reste que mon nom ", chante-t-il sur American Valhalla : Iggy Pop peut partir tranquille, son potentiel chant du cygne, poignant et profondément rock, est parfaitement réussi.
Post Pop Depression, Iggy Pop. Album disponible. En concert le 15 mai à Paris (Grand Rex, complet), puis en solo dans divers festivals.
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