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Succès du premier festival Lollapalooza à Paris, une seconde édition en 2018

110.000 festivaliers au rendez-vous, des moyens colossaux pour les protéger, des concerts qui ont ravi le public et même un zeste de polémique : au vu du succès de cette première édition, une deuxième suivra l'an prochain.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Red Hot Chili Peppers au Lollapalooza Festival, juillet 2017
 (Auteur / Source / Crédit GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

L'objectif espéré par l'organisateur Live Nation France de 120.000 personnes en deux jours n'a pas été atteint, au terme de ce deuxième jour qui présentait une affiche plus attractive que la veille, avec les Red Hot Chili Peppers, Pixies, DJ Snake ou encore IAM. La satisfaction prédominait chez les organisateurs. Ils veulent faire de Lollapalooza, ce festival itinérant américain, vieux de 26 ans, qui s'exporte à travers le monde (Chicago, Buenos Aires, Sao Paulo, Santiago, Berlin), un rendez-vous annuel et pérenne à Paris. Au vu du succès de cette première édition, une deuxième suivra en 2018.

Et ce malgré la pique lancée samedi par l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, déplorant "l'invasion de multinationales américaines sur la vie musicale française". "Live Nation étend son empire sur l'organisation de concerts en France et en particulier à travers le festival Lollapalooza. Le groupe américain AEG, déjà scandaleusement présent dans le capital de Bercy rachète Rock en Seine tout en bénéficiant des subventions locales", déplorait-il.

"On aurait été ravis d'accueillir M. Lang sur le festival afin qu'il se rende compte que c'est une initiative locale, faite par une société française qui s'appelle Live Nation France, qui compte 65 salariés et emploie pour l'organisation de Lollapalooza 1.500 personnes, toutes rémunérées, sans bénéficier d'aucune subvention publique", avait réagi Matthias Leullier, directeur général adjoint de Live Nation France,
filiale de Live Nation.

Ferveur anglo-saxonne
Sur site, l'ambiance était bon enfant et il fallait la réplique de la Tour Eiffel, de cinq bons mètres de haut, posée au milieu du parcours pour rappeler qu'on était bien à Paris. Avec pour moitié de festivaliers étrangers, le français se faisait peu entendre dans les files d'attente devant les nombreux bars et stands de restauration bondés.
Première édition parisienne du Festival Lollapalooza 2017
 (LIONEL URMAN LIONEL/SIPA)
The Weeknd, star américaine du R'n'B qui a collaboré avec Daft Punk pour un de ses titres récents, "Starboy", a été la sensation du samedi, avec un show au dispositif scénique impressionnant. Les tubes des Américains Imagine Dragons ont été repris en choeur par de nombreux fans. Les Suédois The Hives ont eux livré une heure rock très joyeuse et énergique.
Imagine Dragons au Lollapalooza Festival, juillet 2017
 (PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP)
Dimanche, la ferveur du public en majorité anglo-saxon avait encore grimpé, pour reprendre en choeur le "Wonderwall" d'un Liam Gallagher, toujours bougon, ou jouer des épaules sur les tubes express des Pixies, malgré un son un peu tourbillonnant. Après que Lana Del Rey a connu un joli succès avec sa musique évoquant les couchers de soleil hollywoodiens, le clou de la soirée a été assuré par les Red Hot Chili Peppers, sous la pluie qui s'est abattue en soirée. "Can't Stop", "Californication" et une reprise de "I Wanna Be a Dog" des Stooges ont électrisé Lollapalooza.
Charli XCX au Festival Lollapalooza Paris, juillet 2017
 (LIONEL URMAN/SIPA)

Dispositif de sécurité renforcé

Le public a pu apprécier les énormes moyens mis en oeuvre pour assister à la cinquantaine de concerts programmés en 48 heures. Trois écrans géants pour entourer les deux grandes scènes principales, un accès au site particulièrement fluide et un dispositif de sécurité très renforcé. 

Outre les nombreux agents de sécurité présents parmi la foule, des patrouilles policières munies de fusils d'assaut ont fait des rondes dans les travées extérieures, où se trouvent les loges, les zones VIP, les personnels techniques. Tout autour de l'hippodrome, des fourgons de police étaient disposés pour faire des barrages filtrants, et des contrôles de voitures, de sacs, avec des chiens étaient effectués.

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