Mika: "Je me confronte à la vie sans même demander la permission"
Voilà 10 ans que Mika s’est installé sur la scène internationale de la pop et il n’est pas prêt de la quitter. Il a sorti son quatrième album le 15 Juin 2015 et enchaînera les concerts à partir de la rentrée prochaine. Il est l'invité des 5 dernières minutes du journal de 13h d'Elise Lucet, à qui il offre un petit concert acoustique.
Son succès, Mika le doit à sa franchise et à sa simplicité. Une fois de plus, son album fait preuve de sincérité: "J’ai voulu faire quelque chose d’intime et de personnel".
Avec une grande jovialité et beaucoup de bonne humeur, Mika aborde des sujets difficiles.
Il parle de liberté, d’accomplissement, de la confrontation à la vie, et même de la difficile acceptation de soi: "Je joue sur ce que j’aurais pu être si j’étais quelqu’un de plus traditionnel".
Ce qu’il aime, c’est avoir la possibilité de parler avec légèreté des sujets qui le sont moins. Pour lui, la pop "c’est une question de température".
Un artiste multiculture et multilingue
Des inspirations, il en a beaucoup. Elton John, les Beatles, Gainsbourg. Mais il refuse de se rattacher à une icône : "Il faut détruire les idoles avant qu’elles nous détruisent nous-mêmes".
A l’image de Mika, l’album est multilingue. Cet artiste Américano-Libanais prend plaisir à parler français, ce qui se ressent dans ses morceaux: "J’aime jouer avec les mots. Le mix entre ce qui est violent, saccarine et dark, je l’ai appris dans la langue française". Un choix qui fait son originalité, et qui plaît apparemment aux autres pays "Je suis fièr parce qu’en Italie, ils ont choisi la version avec les quatre titres en français, et en Angleterre aussi".
"No place in heaven" Mika -15,99 euros
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.