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Bob Hardy, de Franz Ferdinand : “ J’ai l’impression que les Français ont une réelle dévotion à la musique“
Franz Ferdinand est la tête d’affiche du premier jour de Rock en Seine. Quelques heures avant de monter sur la Grande Scène pour un concert diffusé en live sur Culturebox et à deux jours de la sortie du quatrième album du groupe écossais, Bob Hardy, le bassiste de la bande, s’est confié dans les coulisses du festival.
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Culturebox : Dans 48 heures, vous allez sortir un nouvel album, “Right thoughts, right words, right action“, le quatrième de votre carrière commune. Il est assez court (35 minutes), allez-vous le jouer en entier ce soir, en avant-première ?
Bob Hardy : Non, je ne crois pas. Quand on joue en festival, il n’y a pas que nos fans dans le public, c’est un public mixte. Donc jouer que des nouvelles chansons serait un peu rude pour eux. Ouais, je pense qu’on va jouer cinq ou six titres de notre nouvel album, mélangées avec toutes nos anciennes chansons.
Parlons du nouvel album. Pouvez-vous expliquer aux lecteurs de Culturebox la signification de son titre, “Right thoughts, right words, right action“ Est-ce un slogan…
Ce titre vient des paroles du titre “Right Action“. Quand on a terminé d’écrire l’album, on a cherché un titre, donc nous avons repris toutes les paroles de l’album. Et celui-ci nous a semblé bon. Plein d’énergie, un titre très positif, correspondant exactement à ce qu’on pensait de l’album et du groupe à ce moment précis. C’était le titre qu’il nous fallait. D’accord, et aujourd’hui, si je vous demandais quelle serait la “bonne pensée, les bons mots et la bonne action“ à avoir, que répondriez-vous ?
En ce moment précis, la bonne pensée est de… d’aller voir de la bonne musique en live. Les bons mots sont “puis-je avoir une bière“, et la bonne action est de boire une bière en assistant à un concert.
En quelques mots, décrivez ce nouvel album
Alors, ce sont dix chansons, trente-cinq minutes d’écoute, et en fait, c’est juste le son de nous quatre jouant ensemble dans une pièce. Il est assez enlevé, dansant presque. On est revenu à l’essence de Franz Ferdinand je crois.
Avant d’en revenir à cette essence, apparemment vous avez failli vous séparer. Où avez vous trouvé l’énergie de vous renouveler ainsi finalement ?
Quand on a achevé la tournée du dernier album, on était épuisés. On en avait un peu tous marre des autres, et on n’a rien planifié pour la suite : on s’est dit “Bye, on verra bien“, et nous sommes partis chacun de son côté. Et pendant un an, on ne s’est pas vus, on s’est à peine parlé. Ensuite, on n’avait pas prévu d’enregistrer un album, ça s’est juste fait comme ça. Avez-vous changé quelque chose dans la façon de faire cet album ?
Avec l’album précédent, certainement. Cette fois-ci, on voulait être sûrs d’avoir des chansons écrites, arrangées, et prêtes à être jouées par le groupe avant même d’entrer en studio. A l’époque, on écrivait et enregistrait en même temps et ce processus n’était pas vraiment satisfaisant pour nous. Cette fois-ci, on a écrit les chansons, puis on est entré en studio.
En concert, arrangez-vous vos titres pour les adapter au live ?
En fait, le live est très proche de l’album avec nous. Car l’album est un enregistrement de nous jouant live. Donc c’est très simple pour nous d’aller jouer en concert, on n’a pas vraiment à travailler spécialement pour la scène, et c’est très confortable.
Parlons des festivals. Aimez-vous jouer à Paris ? Et en France ?
On a déjà joué à Rock en Seine, il y a quelques années. Et on a plein de bons souvenirs à ce sujet, donc dès que ce concert a été booké, on était impatients de venir ici. Le public français est très bon, très énergique, et on a eu des concerts fantastiques à Paris. Et nos fans français font partie des plus dévoués. Il y a quelques mois, on a joué un petit concert à Paris, et ça faisait du bien de voir les gens si contents de nous voir.
J’ai l’impression que les Français ont une réelle dévotion pour la musique. Quand ils s’intéressent à un groupe, ils le font vraiment, écoutent tous ses albums, et essaient de l’apprécier à tous les niveaux. Ça doit venir de la société française, très branchée culture, comme si tout un chacun en France en était passionné. Peut-être parce que la France, et Paris en particulier, a eu une place si importante dans la culture occidentale depuis si longtemps.
En festivals, avez-vous le temps d’écouter les autres artistes ?
Oui. Bon, là j’écoute d’une oreille Belle and Sebastian, l’un de mes groupes préférés [l’interview d’est faite pendant le concert dudit groupe]. Là, j’aimerai bien voir Johnny Marr et quelques autres. C’est l’un des avantages à jouer en festivals, on voit les autres.
Dernière question, j’ai vu un drapeau écossais dans la foule cet après-midi…
Oh ! Faut dire qu’on est biens représentés, avec Belle and Sebastian, CHVRCHES, The Pastels… Et nous. C’est là que le groupe est né, quand même.
Bob Hardy : Non, je ne crois pas. Quand on joue en festival, il n’y a pas que nos fans dans le public, c’est un public mixte. Donc jouer que des nouvelles chansons serait un peu rude pour eux. Ouais, je pense qu’on va jouer cinq ou six titres de notre nouvel album, mélangées avec toutes nos anciennes chansons.
Parlons du nouvel album. Pouvez-vous expliquer aux lecteurs de Culturebox la signification de son titre, “Right thoughts, right words, right action“ Est-ce un slogan…
Ce titre vient des paroles du titre “Right Action“. Quand on a terminé d’écrire l’album, on a cherché un titre, donc nous avons repris toutes les paroles de l’album. Et celui-ci nous a semblé bon. Plein d’énergie, un titre très positif, correspondant exactement à ce qu’on pensait de l’album et du groupe à ce moment précis. C’était le titre qu’il nous fallait. D’accord, et aujourd’hui, si je vous demandais quelle serait la “bonne pensée, les bons mots et la bonne action“ à avoir, que répondriez-vous ?
En ce moment précis, la bonne pensée est de… d’aller voir de la bonne musique en live. Les bons mots sont “puis-je avoir une bière“, et la bonne action est de boire une bière en assistant à un concert.
En quelques mots, décrivez ce nouvel album
Alors, ce sont dix chansons, trente-cinq minutes d’écoute, et en fait, c’est juste le son de nous quatre jouant ensemble dans une pièce. Il est assez enlevé, dansant presque. On est revenu à l’essence de Franz Ferdinand je crois.
Avant d’en revenir à cette essence, apparemment vous avez failli vous séparer. Où avez vous trouvé l’énergie de vous renouveler ainsi finalement ?
Quand on a achevé la tournée du dernier album, on était épuisés. On en avait un peu tous marre des autres, et on n’a rien planifié pour la suite : on s’est dit “Bye, on verra bien“, et nous sommes partis chacun de son côté. Et pendant un an, on ne s’est pas vus, on s’est à peine parlé. Ensuite, on n’avait pas prévu d’enregistrer un album, ça s’est juste fait comme ça. Avez-vous changé quelque chose dans la façon de faire cet album ?
Avec l’album précédent, certainement. Cette fois-ci, on voulait être sûrs d’avoir des chansons écrites, arrangées, et prêtes à être jouées par le groupe avant même d’entrer en studio. A l’époque, on écrivait et enregistrait en même temps et ce processus n’était pas vraiment satisfaisant pour nous. Cette fois-ci, on a écrit les chansons, puis on est entré en studio.
En concert, arrangez-vous vos titres pour les adapter au live ?
En fait, le live est très proche de l’album avec nous. Car l’album est un enregistrement de nous jouant live. Donc c’est très simple pour nous d’aller jouer en concert, on n’a pas vraiment à travailler spécialement pour la scène, et c’est très confortable.
Parlons des festivals. Aimez-vous jouer à Paris ? Et en France ?
On a déjà joué à Rock en Seine, il y a quelques années. Et on a plein de bons souvenirs à ce sujet, donc dès que ce concert a été booké, on était impatients de venir ici. Le public français est très bon, très énergique, et on a eu des concerts fantastiques à Paris. Et nos fans français font partie des plus dévoués. Il y a quelques mois, on a joué un petit concert à Paris, et ça faisait du bien de voir les gens si contents de nous voir.
J’ai l’impression que les Français ont une réelle dévotion pour la musique. Quand ils s’intéressent à un groupe, ils le font vraiment, écoutent tous ses albums, et essaient de l’apprécier à tous les niveaux. Ça doit venir de la société française, très branchée culture, comme si tout un chacun en France en était passionné. Peut-être parce que la France, et Paris en particulier, a eu une place si importante dans la culture occidentale depuis si longtemps.
En festivals, avez-vous le temps d’écouter les autres artistes ?
Oui. Bon, là j’écoute d’une oreille Belle and Sebastian, l’un de mes groupes préférés [l’interview d’est faite pendant le concert dudit groupe]. Là, j’aimerai bien voir Johnny Marr et quelques autres. C’est l’un des avantages à jouer en festivals, on voit les autres.
Dernière question, j’ai vu un drapeau écossais dans la foule cet après-midi…
Oh ! Faut dire qu’on est biens représentés, avec Belle and Sebastian, CHVRCHES, The Pastels… Et nous. C’est là que le groupe est né, quand même.
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