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Une Veuve Joyeuse très contemporaine à Tours
Créée au début du XXe siècle, La Veuve Joyeuse de Franz Lehar a été jouée plus de 300 000 fois entre 1905 et 1948, date de la mort du compositeur autrichien. Et c'est avec ce symbole de l'opérette viennoise que l'Opéra de Tours a choisi de dire adieu à 2010. Une oeuvre festive sur fond de crise, mise en scène par Jacques Duparc, et à voir jusqu'au 31 décembre.
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L'intrigue se passe à Paris, à l'ambassade de Marsovie, une principauté qui vascille. Le terme de Marsovie n'existe en fait que dans la version française. Franz Lehar avait lui choisi de l'appeler Pontévédro, dans la version originale. Un nom sorti tout droit de son imaginaire mais qui serait inspiré du Monténégro, un Etat des Balkans. Lorsque le compositeur autrichien écrit son opérette, le Monténégro est au bord de la faillite et sujet aux railleries. Le nom du héros n'a, lui non plus, pas été choisi au hasard, il fait référence à un personnage bien réel : Danilo, l'ancien prince du Monténégro auquel Nicolas 1er a succédé.
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