Musique : Rone, territoires musicaux illimités
Rone a sorti vendredi son nouvel album, "Mirapolis", et fait désormais figure de personnalité incontournable dans le domaine des musiques électroniques. Il a posé sa patte sur plusieurs productions de qualité ces derniers mois, avant de se consacrer à son propre disque.
Demandez à la plupart des jeunes artistes français de musiques électroniques de vous citer une de leurs inspirations majeures : il y a de grandes chances d'y entendre le nom de Rone. Il n'est pourtant pas si ancien que cela Erwan Castex, mais son oeuvre est déjà une référence. Mirapolis, ce quatrième album, est une plongée dans l'enfance, un parc d'attractions croisé lors des départs en vacances, dans l'imaginaire, une cité fantasmée dessinée par Michel Gondry sur la pochette.
Il y a aussi des rencontres, des voix comme peu souvent dans l'univers de Rone, celles de Saul Williams, Baxter Dury, l'Israélienne Noga Erez entre autres. Une matière organique, "un peu comme utiliser un nouvel instrument de musique", explique-t-il aujourd'hui. Et il ajoute une évidence : "La musique que j'écoute n'est pas strictement électronique, alors c'est une manière de me surprendre, de ne pas tout maîtriser".
Créations spéciales d'un soir, remixes, pour Etienne Daho notamment, collaborations fréquentes avec le groupe The National, avec Jean-Michel Jarre ; Rone possède aussi quelque chose de très recherché, une patte.
Je voulais faire un album festif mais on me dit qu'il y a de la mélancolie, je ne peux pas me détacher de ça
Rone
L'inspiration de Rone est sans limites, sa musique sans vraiment de chapelles et cet album, Mirapolis, une multitude de passages vers des univers passionnants.
Rone, Mirapolis (InFiné Music). Album disponible. En tournée en France, le 13 décembre au Trianon et le 15 juin au Zénith, à Paris.
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