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Mariana Ramos : "Je ne veux pas que la musique capverdienne tombe dans l’oubli"

Elle est l’héritière de la grande Cesaria Evora. Avec sa voix chaude et profonde, Mariana Ramos perpétue la tradition de la Morna, cette invitation à la joie typique des îles du Cap-Vert. Une musique traditionnelle à laquelle est entièrement consacré son dernier album "Quinta". Mariana Ramos était l’invitée du Soir 3 ce samedi 23 juillet.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La chanteuse franco-capverdienne Mariana Ramos, invitée du Soir 3 le samedi 23 juillet 2016.
 (France 3)
"Quinta", la cinquième en capverdien. Cinq comme le 5 juillet, jour de naissance de Mariana Ramos, date aussi de l’indépendance du Cap-Vert, une ancienne colonie portugaise. Cet archipel volcanique au large des côtes africaines est sorti de l’anonymat grâce à la plus illustre de ses ressortissantes : Cesaria Evora. La grande dame de la Saudade, disparue en 2011 a inspiré cet album, tout entier consacré à la culture capverdienne.
Après la disparition de Cesaria, "je voulais faire perdurer la musique traditionnelle". Un hommage auquel Mariana Ramos a ajouté sa joie de vivre et une touche de modernité pour "faire quelque chose de nouveau avec de l’ancien", explique-t-elle.

Au Cap-Vert, l’artiste a fait la connaissance de trois anciens musiciens de Cesaria Evora qui ont apporté leur savoir-faire au projet. Elle s’est également entourée de jeunes auteurs compositeurs qui ont fait souffler un vent de fraicheur sur l’album. Le résultat, ce sont 13 titres empreints de nostalgie mais aussi de joie de vivre. Un album qui ressemble à Mariana Ramos.

Mariana Ramos est en tournée jusqu'en mars 2017. Elle sera notamment à Bourges, le 6 août prochain.

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