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Le Brésil insouciant et léger de Vitto Mierelles au château de la Moutte
Le château de la Moutte à Saint-Tropez (Var) propose entre le 5 et le 13 août une série de soirées d’exception dans un cadre non moins exceptionnel. Ce 11 août, Vitto Meirelles a fait chanter le Brésil.
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Reportage : Marc Brucker, Laurence Collet, Bruno Prou et Fabrice Gras
A Saint-Tropez, le château de la Moutte a été la propriété d’Emile Ollivier, premier ministre de Napoléon III en 1869. Sa 1ère femme fut Blandine, la fille de Liszt et sœur de Cosima Wagner. C‘est dire quelle hérédité préside aux destinées de ce lieu ! La petite-fille d’Emile Ollivier, Annette Troisier de Diaz, propriétaire à son tour du château, se retrouvant sans enfant, en fait don au Conservatoire du littoral qui en confiera la gestion à la ville de Saint-Tropez. Mais comme de son vivant, la dame de la Moutte comme on surnommait Annette Troisier de Diaz, ruinée, pour se faire un peu d’argent et entretenir les lieux organisait des concerts payants, la ville de Saint-Tropez a été chargée de poursuivre cette tradition. C’est la raison de ces concerts d’été.Ce lundi 11 août, la soirée était consacrée au Brésil de Vitto Meirelles, qui a offert un Brésil traditionnel, insouciant et léger, entre samba, bossa et funk. La dernière soirée, le 13, sera consacrée aux grands airs d’opéra interprété par un quatuor mezzo-soprano, ténor, basse et piano.
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