Mort de Charles Aznavour : les larmes de l'Arménie
Charles Aznavour est mort dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, quelques jours avant de rentrer en Arménie où il devait chanter au sommet de la francophonie. À Erevan, la capitale, les habitants ont perdu la voix d'un pays.
Charles Aznavour, dédédé dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, devait se rendre en Arménie pour un concert. Les habitants du pays de ses parents lui rendent hommage. Le journaliste Dominique Derda est en duplex à Erevan, la capitale. Il raconte : "Pour tous les Arméniens que nous avons pu interroger sur cette place qui porte son nom, Charles Aznavour était bien plus qu'un chanteur, bien plus qu'un acteur. C'était, nous disait une dame, un véritable ange gardien [pour l'Arménie]".
Une journée de deuil national le jour de ses obsèques
Au fil de sa carrière, "Charles Aznavour n'a jamais hésité à mettre sa notoriété au service de l'Arménie, que ce soit dans l'espoir d'obtenir la reconnaissance du génocide arménien de 1915 que pour venir en aide aux innombrables victimes du terrible tremblement de terre de 1988", poursuit le journaliste. Le chanteur se rendait très souvent en Arménie. "Il devait d'ailleurs se produire très bientôt sur scène à l'occasion du prochain sommet de la francophonie qui doit se tenir à Erevan du 10 au 12 octobre prochain. C'est Emmanuel Macron qui lui avait demandé de bien vouloir l'accompagner. Le sort en a décidé autrement. Une journée de deuil national sera décrétée le jour des obsèques de Charles Aznavour. Des obsèques que le pays tout entier suivra en direct à la télévision", conclut Dominique Derda.
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