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Morrissey, l'idole sans concession aucune

Un concert très attendu ce jeudi soir à l'Olympia : l'Anglais Morrissey revient à Paris, un an à peine après son dernier concert, lui qui se fait plutôt rare. Des mythiques The Smiths à sa carrière en solo, le chanteur n'a jamais laissé indifférent, toujours suivi par des hordes de fans complètement accros. Morrissey, c'est l'archétype même du personnage sans concession.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Morrissey en concert à Dover, dans le Delaware, le 19 juin dernier © REUTERS/Mark Makela)

Il y a bien longtemps qu'il n'est plus le chanteur des Smiths, depuis 1987 et une dernière dispute avec le guitariste Johnny Marr pour être précis. Presque 30 ans après la séparation et les prises de têtes, les gamins de Manchester, fers de lance d'une ville qui a offert à la musique anglaise certains de ses plus grands noms comme les Buzzcocks, Joy Division ou Oasis ne sont plus. Morrissey a choisi d'être seul.

En dix albums - le dernier World Peace Is None Of Your Business l'année dernière -, le "Moz" a souvent gagné une bonne critique mais s'est construit une image de plus en plus dégradée. Provocateur né, adepte des déclarations à l'emporte-pièces - sur l'immigration en Angleterre par exemple -, défenseur acharné de la cause animale, il interdit la vente de viande lors de ses concerts. Et maintenant, il projette des images sanglantes d'abattoirs sur un écran géant derrière lui sur la scène.

À 56 ans, Morrissey ne se force plus, il n'accorde quasiment jamais d'interview et s'est construit une véritable image de diva. Pas de quoi oublier, malgré tout, qu'il a écrit quelques-unes des plus grandes pages de la musique anglaise, et qu'il continue aujourd'hui d'inspirer des centaines de musiciens à travers le monde.

Morrissey, entre le mythe et la diva

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