Cet article date de plus de six ans.
Médine : les concerts du rappeur prévus au Bataclan reportés au Zenith de Paris en 2019
Les concerts de Médine prévus les 19 et 20 octobre au Bataclan, objets d'une intense polémique, sont annulés et reportés au 9 février 2019 au Zénith, ont annoncé le rappeur et la salle de concerts touchée en novembre 2015 par une attaque jihadiste.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Médine et Le Bataclan ont décidé, dans une volonté d'apaisement, que les concerts initialement prévus au Bataclan, les 19 et 20 octobre 2018, soient reportés dans une autre salle parisienne. Nous espérons ainsi que Médine pourra accueillir son public dans les meilleures conditions qui soient", peut-on lire dans le communiqué.
Le document dénonçait le "caractère délibérément provocateur" des concerts, "au vu du discours tenu par Médine dans ses chansons et, plus encore, de l'endroit où ces concerts doivent avoir lieu".
En juin dernier, dans un courrier, l'avocate Me Samia Maktouf, qui défend une vingtaine de victimes des attentats du 13 novembre, avait réclamé "l'interdiction des concerts de Médine pour risque de trouble à l'ordre public, ainsi que pour atteinte à la mémoire des victimes, au respect dû aux survivants, et aux droits des familles des défunts".
Le document dénonçait le "caractère délibérément provocateur" des concerts, "au vu du discours tenu par Médine dans ses chansons et, plus encore, de l'endroit où ces concerts doivent avoir lieu".
Des chansons controversées
La controverse sur la programmation du rappeur Médine au Bataclan a été lancée par des responsables politiques de droite et d'extrême-droite. Ils mettent en cause les paroles de certaines de ses anciennes chansons comme "Don't Laïk" ou "Jihad", qu'ils considèrent comme allant dans le sens des thèses jihadistes islamistes. Certains demandaient au gouvernement de faire annuler ces concerts.
Le rappeur havrais de 35 ans avait réagi en assurant combattre depuis "15 ans" dans ses albums "toutes formes de radicalisme", accusant "l'extrême droite et ses sympathisants" de vouloir ainsi "limiter notre liberté d'expression".
Le rappeur havrais de 35 ans avait réagi en assurant combattre depuis "15 ans" dans ses albums "toutes formes de radicalisme", accusant "l'extrême droite et ses sympathisants" de vouloir ainsi "limiter notre liberté d'expression".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.