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Miossec : "Je me suis retrouvé avec une basse entre les mains et je n'arrivais plus à aller au travail"

Miossec est l'invité du Monde d'Elodie, jeudi. Il confie la difficulté d'écrire une bonne chanson et son appétence pour la scène.

Article rédigé par franceinfo - Elodie Suigo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Christophe Miossec, le 21 mai 2017. (LUDOVIC MAILLARD / MAXPPP)

Le monde d'Elodie avec Miossec

"Je me suis retrouvé avec une basse entre les mains et je n'arrivais plus à aller au travail", raconte le chanteur Miossec, sur franceinfo dans Le monde d'Elodie, à l'occasion de la sortie des deux premiers singles Nous sommes et La mer quand elle mord, c'est méchant de son prochain album, Les rescapés, attendu pour le 28 septembre. 

Ces titres sont diamétralement opposés à ce que nous avait habitué l'artiste brestois. "Quand nous faisons de la chanson, nous sommes obligés de nous renouveler, sinon nous devenons inaudible", estime Miossec qui n'avait pas envie de proposer une "musique abattue". Ses musiques groovent au contraire. Avec ses textes et sa voix uniques. "Je ne voulais pas faire un disque avec les épaules tombantes et le regard triste. Il fallait quelque chose qui revigore", explicite-t-il.

L'écriture comme inspiration musicale

Il faut dire que la musique a été salvatrice pour celui qui indique ne pas savoir ce qu'il serait devenu sans la musique. "Je pense que je serais toujours dans l'Océan Indien à l'heure qu'il est", confie Miossec qui a travaillé comme journaliste à la Réunion avant de se lancer dans la chanson. L'idée au départ n'était pourtant pas de chanter, juste de jouer. "C'était vraiment faire de la musique et peut-être trouver quelqu'un qui chanterait dessus", se rappelle-t-il.   

D'abord journaliste donc, puis parolier, Miossec vit depuis toujours de son écriture. Cependant, écrire une chanson n'a rien avoir avec la rédaction d'un article de presse. "C'était une grosse désillusion" de croire cela, selon le chanteur, qui se dit rassuré de voir "le nombre d'écrivains qui se cassent la figure en essayant d'écrire une chanson". La recette magique n'est "pas une paire de manches", explique-t-il : "Les mots doivent flotter dans l'air et ne pas rester sur la feuille". "Une jolie phrase ne fait pas toujours une jolie chanson", conclut le Brestois. 

Mossiec est définitivement un amoureux de sa région le Finistère. C'est elle qui l'inspire pour écrire certaines de ses chansons. "Je veux être à la hauteur, ne pas faire honte aux Brestois, comme si j'avais une responsabilité collective", confie le chanteur qui a l'impression d'incarner un rôle de "griot" à leur encontre. 

Une énergie solaire

Celui qui a écrit de nombreuses chansons pour Johnny Hallyday n'a jamais semblé autant en forme. Il vient d'achever pourtant quatre-cinq ans de tournée. La scène, "ce sont des moments qui ne sont absolument pas envisageables dans la vraie vie", explique-t-il.

"Le cerveau fait plein de chimie et le corps s'y habitue", considère Miossec qui définit le bonheur comme des "moments de grâce quand on a l'impression que ça décolle". Et qui, quand on lui demande s'il regarde vers l'avenir, cite une chanson du groupe américain Timbuk 3 "L'avenir est tellement brillant que je dois mettre des lunettes de soleil".

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