Le Festival de Saint-Denis fait le grand écart entre rock-baroque et chanteuses ouest-africaines
Le 20 juin, la Basilique Cathédrale de Saint-Denis servira de cadre à une création baptisée "Wish you were here", un titre inspiré par la composition de Pink Floyd. Le duo composé de Rosemary Standley (chant) et Dom La Nena (violoncelle, voix), épaulé par le Britten Sinfonia, un orchestre de chambre pour cordes, cuivres et percussions, interprétera du baroque (Henry Purcell, Claudio Monteverdi), des chansons folk-rock (Leonard Cohen, Pink Floyd, Cat Stevens, Tom Waits, U2...) et brésiliennes. La moitié des chansons seront arrangées par Mike Smith, venu de la scène trip hop britannique, ancien clavier des groupes Blur, Gorillaz et de Damon Albarn, et compositeur de musiques de films.
Ambiance plus festive avec les Amazones d'Afrique le 29 juin sur la "fan zone" installée dans le Parc de la Légion d'honneur, proche de la Basilique. Ce collectif monté en 2015 rassemble des chanteuses de premier plan du Mali, parmi lesquelles Oumou Sangaré, Mamani Keita, Kandia Kouyaté et Mariam Doumbia, l'épouse de Amadou Bakayoko avec qui elle forme le duo Amadou & Mariam. "I Play the Kora", le vidéo-clip de la première chanson au groove mandingue entraînant enregistrée par ce collectif dont le but est de dénoncer les violences infligées aux femmes, sera mis en ligne le 22 juin. Il est lié à une opération de crowdfunding qui démarrera ce jour-là, dont les bénéfices seront reversés à la Fondation Panzi du médecin gynécoloque Denis Mukwege, de la RD Congo, "l'homme qui répare les femmes". La mission de cette Fondation est de "lutter contre toute forme de violence basée sur le genre et sexiste", écrit-elle sur son site internet.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.