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La mort du "parrain" du rap Gil Scott-Heron

Il n'avait que 62 ans mais un corps et une voix fatigués par l'alcool et la drogue. Gil Scott-Heron s'est éteint hier à New York, a annoncé sa maison de disque XL Recordings. Son style musical, son phrasé, son engagement pour la cause noire américaine ont participé à l'explosion de la culture hip-hop aux États-Unis. L'un de ses derniers titres : "New York is killing me"...
Article rédigé par franceinfo
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"Son talent était immense. C'était un grand parolier, chanteur, orateur et
joueur de piano". Hommage posté par Richard Russell, le patron de XL Recordings, sur son blog. C'est sous ce label qu'il avait sorti son dernier disque I'm New Here en 2010, comprenant cette chanson "New York is killing me".

Gil Scott-Heron, poète, auteur, compositeur, pianiste a inspiré des générations entières de rappeurs, avec son style "spoken word" rendu célèbre par son titre "The Revolution Will Not Be Televised". (Voir le vidéo)

Le "New Black Poet", né à Chicago en 1949, refusait pourtant le surnom de "parrain du rap". Et se débattait avec ses multiples dépendances qui l'ont conduit en prison entre 2001 et 2002 pour détention de stupéfiants.

Malgré ses errements, il a à son actif une douzaine d'albums, considérés comme cultes. Sur Twitter, l'hommage est continu à cette "légende du rap", depuis l'annonce de sa mort...

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