Mort de Johnny : "Flaubert disait Madame Bovary c'est moi, Johnny Hallyday c'est nous" estime Jean-Bernard Hebey
Pour Jean-Bernard Hebey, animateur de "Salut Les Copains" dans les années 60, Johnny a "réalisé tous les rêves" de la génération des baby-boomers.
"Gustave Flaubert disait : 'Madame Bovary, c'est moi'. Johnny Hallyday, c'est nous. C'est notre histoire. Il a réalisé tous les rêves que nous avions, nous, la génération des baby-boomers." Jean-Bernard Hebey, animateur de Salut Les Copains sur Europe 1, dans les années 60, a réagi à la mort de Johnny Hallyday, sur franceinfo.
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Pour Jean-Bernard Hebey, Johnny Hallyday a "rendu la France en Cinémascope et en Technicolor". Johnny Hallyday était "révolté comme la majorité des jeunes de l'époque, il chantait une musique que les parents détestaient."
"Les lumières s'allumaient et c'était un autre personnage "
Jean-Bernard Hebey est revenu sur les origines de Johnny Hallyday "extrêmement modestes. C'était un enfant de la balle". L'animateur explique que "la seule chose qui compte pour lui, c'est exactement comme pour Elvis Presley, c'est que le show ait lieu et que les gens soient contents en sortant. Et il a continué cette vie jusqu'à la fin de sa vie".
Jean-Bernard Hebey affirme que la scène transformait Johnny Hallyday : "Il y avait une dichotomie totale chez Johnny. (...) Il pouvait être dans un état presque léthargique et brusquement, les lumières s'allumaient et c'était un autre personnage qui rentrait sur scène. Il avait une énergie incroyable".
"Quand Michel Berger lui a apporté la chanson Tennessee, Johnny a sauté au plafond"
Concernant le lien particulier qui existe entre Johnny Hallyday et ses fans, Jean-Bernard Hebey estime que le chanteur "aimait leur donner et les gens aiment recevoir et vous le rendent bien". Ses fans sont extrêmement fidèles estime Jean-Bernard Hebey "il aurait pu chanter le botin, les gens auraient acheté le disque. Il avait un coeur de cible extrêmement fidèle".
Jean-Bernard Hebey explique la longévité de la carrière de Johnny par le fait qu'il était "un survivor" qui avait "ce sens des gens qui allaient lui apporter quelque chose. Quand Michel Berger lui a apporté la chanson Tennessee, Johnny a sauté au plafond".
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