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Héritage de Johnny Hallyday : "Ce n'est pas que de l'argent", "il y a aussi une dimension affective"

Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris et le communicant Olivier Cimelière, sont revenus vendredi sur franceinfo sur les tensions qui apparaissent au sein de la famille de Johnny, depuis les révélations autour de son héritage.

Article rédigé par franceinfo
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Laeticia Hallyday et Laura Smet devant l'église de la Madeleine à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Les révélations autour de l'héritage de Johnny Hallyday se sont poursuivies toute cette semaine. D'abord lundi 12 février, dans un communiqué, Laura Smet s'est dit attristée de ne pas apparaître dans le testament de son père. Puis jeudi, nouveau rebondissement avec la publication de documents attestant de dons faits par le chanteur à ses deux premiers enfants, de son vivant. Mais ces dons constituent pour les conseils de Laura Smet "une rente d'usage, en aucun cas un héritage."

"Je pense qu'on ne peut pas dire que les enfants - je ne connais pas spécialement Laura ou David - soient motivés par l'argent", a estimé vendredi sur franceinfo Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris. Elle explique également que "pour beaucoup, c'est une reconnaissance. C'est-à-dire que là je pense que Johnny a eu raison d'expliquer ce qu'il a fait, mais parfois on a des testaments où rien n'est expliqué, tout est légué aux enfants de la dernière union et au conjoint survivant, et ça peut être très violent pour les enfants qui le ressentent très mal."

"C'est souvent le baromètre d'une famille"

Par ailleurs pour Nathalie Couzigou-Suhas "il ne faut pas s'imaginer que l'héritage n'est que de l'argent : c'est souvent le baromètre d'une famille et la façon dont on a vécu les relations avec ses parents de son vivant".

Quant à la différence entre le droit américain qui permet aux parents qui le souhaitent de déshériter leurs enfants - chose impossible en France - la notaire juge que "ce qui est très frappant, c'est que dans notre pays de droit continental où les enfants ont une certaine part, il y a beaucoup moins de conflits qu'aux Etats-Unis".

"Une bataille de reconnaissance"

Pour sa part, Olivier Cimelière, communicant et créateur de l'agence de conseil Heuristik Communications, a estimé vendredi sur franceinfo qu'il s'agit bien d'"une bataille médiatique". Il a distingué deux postures bien différentes de la part des deux parties. Mais, pour lui, au-delà de la bataille de chiffres, c'est aussi une bataille de "reconnaissance".

"Il y a aussi, malgré les énormes sommes d'argent qui sont en jeu, une dimension affective et je pense que c'est aussi ça qui motive la démarche des deux enfants de Johnny", complète Olivier Cimelière. Dans un nouveau communiqué publié vendredi, la fille du chanteur, a confirmé avoir reçu des donations et a déclaré :"La vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice".

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