L'Orchestre National de Jazz change de peau pour quatre ans
Reportage : P.Y. Salique /L. Linot / P. Grandouiller / J. Raharison / J. Le Roux
La France est le seul pays au monde à posséder un Orchestre National de Jazz.. L’idée remonte à 1986, elle est signée Jack Lang. Il voulait créer une structure permettant à de jeunes professionnels sortant de l’école de pratiquer le jazz, à la fois en format big band et en version plus petites (trio ou quartet). Dix musiciens se sont succédés à la tête de cette institution. Olivier Benoît a pris la succession de Daniel Yvinec, resté six ans en poste.
Benoît est un guitariste, chef d’orchestre et compositeur qui a été durant quatorze ans à la tête de deux ensembles musicaux, la Pieuvre et Circum Grand Orchestra, rassemblés au sein de la structure Muzzix.
"Des personnalités musicales fortes"
Pour recruter les musiciens qui vont le suivre durant quatre ans, Olivier Benoît a lancé en juin dernier un casting qui a attiré 300 concurrents. Le nouveau directeur artistique de l’ONJ cherchait des « personnalités musicales fortes », capables d’enrichir la formation par leurs expériences personnelles. Il dit avoir été « particulièrement impressionné par le niveau très élevé des propositions ». Cet orchestre qu’il a voulu intergénérationnel est composé de Bruno Chevillon (conseiller artistique, contrebasse, basse électrique), Eric Echampard (batterie), Sophie Agnel (Piano, cordophone), Paul Brousseau (claviers), Théo Ceccaldi (violon, alto), Fabrice Martinez (trompette, bugle, saxhorn), Fidel Fourneyron (trombone, euphonium), Hugues Mayot (saxophones, clarinettes), Alexandra Grimal (saxophones) et Jean Dousteyssier (clarinettes, saxophone ténor).
Première création de l’ONJ nouvelle version, « Europa », un concert évolutif qui rend hommage à plusieurs villes européennes : Paris, Londres, Berlin, Copenhague et Rome. Et la première étape de ce voyage musical, Paris, avec une composition signée Olivier Benoit qui souligne l’énergie créatrice de la capitale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.