"Folle journée": les premières notes ont retenti à Nantes
Une demi-heure avant le coup d'envoi de ce marathon musical, des files de passionnés commençaient déjà à se former devant les salles pour écouter les deux premiers des quelque 350 concerts qui seront donnés jusqu'à dimanche soir.
Le "Voces8", jeune ensemble vocal britannique habitué de la "Folle journée", a été l'un des premiers avec le "Renegades Steel Band", un orchestre de percussions de Trinidad, à proposer ses choix de "passions", avec un répertoire très classique pour débuter, puis des morceaux de jazz, une interprétation du "Fever" d'Otis Blackwell, un negro spiritual ou encore du folk.
Les festivaliers, mélomanes comme néophytes, peuvent entendre dès mercredi de grands orchestres, pianistes et violonistes, mais aussi l'accordéoniste Richard Galliano interprétant Jean-Sébastien Bach ou encore le chanteur de fado Antonio Zambujo.
"C'est assez bien conçu car il y a un peu de tout, il y a du choix pour tout le monde. C'est assez populaire car facile d'accès", remarque Chantal, Nantaise de 54 ans, avant de s'engouffrer dans la salle Hegel de 800 places pour sa "deuxième Folle journée". "Fidèles" parisiens du festival, Viviane et Martin viennent chaque année "depuis l'ouverture", en 1995, et n'auraient manqué cette nouvelle édition pour rien au monde. "Tout est dans le même espace. On est baigné de musique tout le temps.(...) C'est génial !", s'enthousiasme Viviane, qui apprécie cette "atmosphère tranquille", "plus légère et moins coincée" que dans les salles parisiennes.
En vingt ans, la "Folle journée" de Nantes s'est imposée comme l'un des festivals de musique classique les plus fréquentés de France, avec un concept qui n'a pas changé: des concerts courts, d'une durée moyenne de 45 minutes, à des prix accessibles pour accueillir un public le plus large possible.
Environ 25.000 places étaient encore disponibles mercredi, sur environ 170.000 à la vente.
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