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Festival Beauregard : Stromae en "before" ce soir

23 000 spectateurs sont attendus jeudi 3 juillet dans le parc du domaine de Beauregard (Hérouville Saint-Clair, Basse-Normandie) pour fêter l'ouverture du festival. Les Français de Gush et le chanteur Gabriel Rios assureront la première partie, avant un concert de deux heures de Stromae. Paul Langeois, co-directeur du festival et programmateur, répond à nos questions avant le grand soir.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le Belge Stromae ouvrira les festivités ce soir sur la scène du domaine de Beauregard.
 (DR)
Culturebox : Pourquoi avoir décidé cette année d’organiser une soirée d’ouverture, dissociée du festival, avec une tête d’affiche comme Stromae ?
 
Paul Langeois : Ce n’était pas du tout voulu. Le concert de Stromae n’a pas été pensé pour donner le ton du festival. D’ailleurs, il aurait pu s’agir d’un autre artiste. Nous avions déjà programmé Stromae en 2011, et son concert reste un très bon souvenir. Depuis, il a explosé et est énormément sollicité. Nous devions l’avoir sur scène le vendredi 4 juillet, mais ce n’était pas possible pour lui. Il nous a donc lui-même proposé, exceptionnellement, de venir un jour avant. On s’est interrogé avant d’accepter. Finalement, je pense que notre choix était plutôt bon… Le concert est complet, avec 23 000 places vendues.
 
Quels sont les artistes que vous êtes particulièrement fiers d’avoir cette année ?
 
Je suis très content d’avoir Blondie et les Pixies, ce sont des têtes d’affiche qui me plaisent beaucoup. Et cela faisait trois ou quatre ans qu’on essayait d’avoir Portishead. En parallèle, on travaille beaucoup avec des artistes classés comme des découvertes. Je suis très content d’accueillir Midlake par exemple. Et je ne suis pas peu fier d’avoir Damon Albarn, qui a fait un très bon album.
 
Votre public a-t-il changé depuis la première édition ?
 
Non, pas vraiment. En 2009, nous avions eu une vraie bonne surprise en voyant que notre public était large et qu’il y avait beaucoup de familles. Et cela se confirme au fil des éditions : 35% de notre public est âgé de plus de 40 ans. C’est surtout grâce au cadre et à nos infrastructures, qui laissent une vraie liberté de mouvement, avec beaucoup d'espaces de détente.
 
Comment comptez-vous gérer les revendications des intermittents, qui menacent plusieurs festivals en France ?
 
Nous embauchons 150 intermittents sur le festival, et 50 de plus en comptant ceux de nos entreprises prestataires. Nous avons déterminé avec eux des actions pertinentes, qui parleront à tout le monde, pour éviter d’avoir à affronter des imprévus comme des retards de concerts. Je ne peux pas tout dévoiler car les actions pourraient perdre de leur intensité, mais il y aura notamment une rencontre avec les médias. Le but du jeu pour eux est de ne pas baisser la garde, de continuer à faire parler d’eux.
 
Vous avez écrit un message d’excuse sur Twitter disant que vous ne diffuserez pas le match France-Allemagne vendredi à 18 heures. Vous avez hésité ?
 
Nous avons évoqué le match entre organisateurs, mais nous ne nous sommes posé à aucun moment la question de savoir si on installait un écran sur le site. Nous nous sommes dit : "Tant mieux pour la France, dommage pour Beauregard." On ne peut pas mélanger les genres.
 
Si vous deviez dresser le bilan idéal de l’édition 2014 de Beauregard ?
 
Nous aurions atteint les 60 000 personnes attendues sur les trois jours. Et la météo aura été bonne et clémente, parce que s’il pleut, on ne peut rien faire !
 
Pour consulter le programme complet du festival, rendez-vous sur le site officiel de Beauregard.

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