Cet article date de plus de neuf ans.
The Prodigy sont de retour et encore plus furibards
Après six ans de silence discographique, The Prodigy amorce son retour. Le groupe britannique d'électro hardcore vient de dévoiler le morceau-titre de son prochain album, "The Day is My Enemy", attendu fin mars. Liam Howlett présente ce disque comme un "violent assaut sonore" contre la dance music actuelle, pour laquelle il n'a pas de mots assez durs. Préparez-vous à une nouvelle giclée de venin.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Trop frileuse, la dance music est au point mort, selon The Prodigy
The Prodigy, auteur des hymnes raves et clubs les plus incendiaires des années 90, n'est pas groupe à grandir en sagesse. De "Voodoo People" à "Firestarter" ou "Breathe", la colère a toujours été leur religion. Nouvel objet et carburant de leur furie : les dj's et la dance music actuelle, "totalement moribonde". "Les producteurs sont trop prudents, ils se la jouent rétro. C'est des conneries. Il n'y a plus d'avancées", déplore Liam Howlett dans un récent entretien mordant au Guardian.
Pour "The Day is My Enemy", Liam Howlett, Keith Flint et Maxim ont commencé à travailler il y a quatre ans, uniquement tous les trois. Mais il a fallu aller d'abord retrouver la hargne et la rage qui animaient "Music For The Jilted Generation" et "The Fat of The Land", leurs chefs d'œuvre parus respectivement il y a 20 ans et 18 ans.
"Nous sommes aussi importants qu'Oasis"
Au départ de ce disque, "nous ne pouvions convoquer cette colère parce que nous étions trop heureux", explique Liam. Depuis, tout est rentré dans l'ordre, rassurez-vous, et l'album à venir semble plus violent et brutal que jamais musicalement. La dance music n'a qu'à bien se tenir.
D'autant que le groupe a le sentiment d'être sous-estimé. The Prodigy devrait être considéré comme "aussi important que Oasis ou Blur. La Brit pop n'était pas une culture en soi", estime Liam Howlett. "Je veux juste dire aux gens que oui, nous sommes importants. Quand tu traces une ligne qui part des Sex Pistols et de Clash, nous sommes sur cette ligne." Sur "Ibiza" ils crient leur dégoût de la paresse des dj's
Un des morceaux les plus colériques du nouvel album, si l'on en croit le journaliste du Guardian qui l'a écouté en avant-première, porte le nom d'une île bien connue des clubbers, Ibiza.
Selon Liam, il ne s'agit pas d'une attaque contre l'île des Baléares mais contre "ces crétins de dj's qui débarquent à bord de leur jets, sortent une clé USB de leur poche, la branchent et balancent leurs bras en l'air sur un mix pré-programmé."
Sans vouloir dévoiler de noms, il assure avoir vu de ses yeux un tel cas sur place et conclut : "Je suis peut-être quelqu'un d'énervé, mais j'ai été exaspéré par cette paresse. Qu'est ce que ça veut dire ? On ne peut pas construire une scène autour de ça".
La réponse de Prodigy se trouve sur son nouvel album est elle tient en quelques mots: "un son énergique et colérique" pour "anéantir tout ça". En prenant bien soin "d'éviter tout ce qui ressemble à la dance music habituelle". Les raveurs en frissonnent de plaisir d'avance.
L'album "The Day Is My Enemy" est annoncé pour le 30 mars 2015.
The Prodigy est en concert en France en avril : Le 15 avril à Paris (Zénith), le 16 avril à Lyon (Halle Tony Garnier), le 17 avril à Strasbourg (festival des Artefacts) et le 19 avril à Lille (festival Paradis Artificiel)
The Prodigy, auteur des hymnes raves et clubs les plus incendiaires des années 90, n'est pas groupe à grandir en sagesse. De "Voodoo People" à "Firestarter" ou "Breathe", la colère a toujours été leur religion. Nouvel objet et carburant de leur furie : les dj's et la dance music actuelle, "totalement moribonde". "Les producteurs sont trop prudents, ils se la jouent rétro. C'est des conneries. Il n'y a plus d'avancées", déplore Liam Howlett dans un récent entretien mordant au Guardian.
Pour "The Day is My Enemy", Liam Howlett, Keith Flint et Maxim ont commencé à travailler il y a quatre ans, uniquement tous les trois. Mais il a fallu aller d'abord retrouver la hargne et la rage qui animaient "Music For The Jilted Generation" et "The Fat of The Land", leurs chefs d'œuvre parus respectivement il y a 20 ans et 18 ans.
"Nous sommes aussi importants qu'Oasis"
Au départ de ce disque, "nous ne pouvions convoquer cette colère parce que nous étions trop heureux", explique Liam. Depuis, tout est rentré dans l'ordre, rassurez-vous, et l'album à venir semble plus violent et brutal que jamais musicalement. La dance music n'a qu'à bien se tenir.
D'autant que le groupe a le sentiment d'être sous-estimé. The Prodigy devrait être considéré comme "aussi important que Oasis ou Blur. La Brit pop n'était pas une culture en soi", estime Liam Howlett. "Je veux juste dire aux gens que oui, nous sommes importants. Quand tu traces une ligne qui part des Sex Pistols et de Clash, nous sommes sur cette ligne." Sur "Ibiza" ils crient leur dégoût de la paresse des dj's
Un des morceaux les plus colériques du nouvel album, si l'on en croit le journaliste du Guardian qui l'a écouté en avant-première, porte le nom d'une île bien connue des clubbers, Ibiza.
Selon Liam, il ne s'agit pas d'une attaque contre l'île des Baléares mais contre "ces crétins de dj's qui débarquent à bord de leur jets, sortent une clé USB de leur poche, la branchent et balancent leurs bras en l'air sur un mix pré-programmé."
Sans vouloir dévoiler de noms, il assure avoir vu de ses yeux un tel cas sur place et conclut : "Je suis peut-être quelqu'un d'énervé, mais j'ai été exaspéré par cette paresse. Qu'est ce que ça veut dire ? On ne peut pas construire une scène autour de ça".
La réponse de Prodigy se trouve sur son nouvel album est elle tient en quelques mots: "un son énergique et colérique" pour "anéantir tout ça". En prenant bien soin "d'éviter tout ce qui ressemble à la dance music habituelle". Les raveurs en frissonnent de plaisir d'avance.
L'album "The Day Is My Enemy" est annoncé pour le 30 mars 2015.
The Prodigy est en concert en France en avril : Le 15 avril à Paris (Zénith), le 16 avril à Lyon (Halle Tony Garnier), le 17 avril à Strasbourg (festival des Artefacts) et le 19 avril à Lille (festival Paradis Artificiel)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.