RavOlution 23 : démarrage d'un Teknival du 1er mai "revendicatif"
"Les pouvoirs publics viennent d'être informés", a précisé la préfecture de Loir-et-Cher dans un communiqué, ajoutant que "des mesures sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens".
Cette 23e édition du Teknival du 1er mai devrait rassembler plus de 150 collectifs amateurs de techno français et européens selon les organisateurs qui n'ont, cette année et contrairement aux précédentes, pas déclaré préalablement le lieu du rassemblement aux autorités.
En effet, "on nous avait promis le dialogue avec la jeunesse, nous n'avons eu que des coups de matraque", écrivent-ils dans un communiqué, en référence au manque de résultats, selon eux, des négociations au sein du groupe de travail interministériel sur les rassemblements festifs.
"Nous sommes une composante à part entière de l'activité culturelle en France"
"Les free party existent depuis 25 ans. Au bout d'un quart de siècle, il serait temps que l'Etat consacre un cadre adapté aux pratiques de ses citoyens", soulignent-ils, relevant qu'"avec près de 800 collectifs actifs et entre 3 et 4.000 free party chaque année nous sommes une composante à part entière de l'activité culturelle en France".Les organisateurs réclament notamment l'"arrêt immédiat et définitif des saisies de matériel" et la "possibilité d'avoir accès aux terrains publics inutilisés" quand ils ne présentent pas de risques.
"Ensemble, nous nous engageons à ce que le déroulement de la manifestation soit un exemple d'autogestion et de respect ! Notre objectif sera d'arriver au "zéro impact " durable à la fois sur l'environnement, les riverains et le terrain choisi", soulignent-ils également.
En 2015, le Teknival s'était déroulé sur le site de l'ancienne base aérienne de Cambrai-Epinoy (Nord).
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