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Marseille Rock Island : journal de bord en images

La première édition du festival Marseille Rock Island a comblé tous les espoirs mis en lui : une réussite. De jeudi 28 juin à dimanche 1er juillet au petit matin, le Fort d'Entrecasteaux, en plein centre-ville de la Cité Phocéenne, sur les hauteurs et à ciel ouvert, a vu défiler Laurent Garnier, Brodinski et Gesaffelstein, Yuksek, Digitalism, Cassius et une poignée d'autres. En trois jours, quatre si la pluie ne l'avait pas privé de sa dernière soirée dimanche, le Rock Island s'est imposé comme une manifestation électro-pop avec laquelle il va falloir compter. Nous y étions en service commandé vendredi et samedi soir. Récit en images de 48h d'un festival idéal. Longue vie à lui !
Article rédigé par franceinfo - Laure Narlian
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Laurent Garnier et Scan X, tête d'affiche de Rock Island.
 (Laure Narlian / FTV)

Vendredi 18H, Arrivée sur le site. 

La montée des marches du fort, situé au-dessus du Vieux Port.
 (Laure Narlian / FTV)
Une fortification ancienne sert d'écrin à Rock Island.
 (Laure Narlian / FTV)
La fin d'après-midi c'est l'heure des derniers préparatifs et des balances pour le consciencieux Laurent Garnier. L'heure aussi de vérifier que les organisateurs ne nous avaient pas menti concernant le cadre exceptionnel du festival, perché sur les hauteurs face à la mer. De fait, où que le regard porte, on n'est pas loin de l'extase...
Laurent Garnier et Scan X durant les balances, vendredi.
 (Laure Narlian / FTV)
Depuis le Fort, vue imprenable sur le Vieux Port de Marseille.
 (Laure Narlian / FTV)
Depuis la scène, la vue est également fantastique.
 (Laure Narlian / FTV)
Les Loges de Marseille Rock Island, situées au bout du site.
 (Laure Narlian / FTV)
19H30, le soleil se couche doucement sur Rock Island et l'afflux de festivaliers se densifie. Le jovial Marseillais Dj Paul ouvre le bal.
DJ Paul donne le coup d'envoi de la soirée de vendredi.
 (Laure Narlian / FTV)
Ca y est, Brodinski est dans la place !
 (Laure Narlian / FTV)
21H, changement de plateau. Pour Brodinski et Gesaffelstein, habitués du clubbing tardif, il est encore très tôt pour jouer...et pourtant à quatre mains, ils vont mettre le feu progressivement et faire danser la foule avec une sélection techno house enlevée, spontanée et audacieuse, qui ne s'interdit rien  - "Psycho Killer" de Talking Heads (1977) en ouverture par exemple, ou de subtils clins d'oeil hip-hop. La grande claque Dj'ing du festival c'était eux !
Dj Paul sur le point de passer la main à Brodinski et Gesaffelstein.
 (Laure Narlian / FTV)
Bien qu'il soit très tôt, Brodinski et Gesaffelstein vont réussir à faire monter le mercure sur le dance-floor.
 (Laure Narlian / FTV)
Gesaffelstein et Brodinski.
 (Laure Narlian / FTV)
La lumière s'adoucit, tourne au rose et à l'orangé. Il fait encore 27°.
 (Laure Narlian / FTV)
23H, le toujours très attendu Laurent Garnier entame avec son partenaire Scan X (leur trio LBS est amputé depuis 6 semaines de Benjamin Rippert aux claviers, qui a quelques soucis de santé) un mixe live/Dj'ing de trois heures entièrement retravaillé en duo. Un live qu'il décrit volontiers lui-même comme "mental", très structuré, qui raconte une histoire. Une expérience pour le public avec lequel s'instaure un vrai dialogue, mais aussi un show très physique derrière les consoles, comme on peut le constater depuis la scène... A 2h du matin, exctinction des feux au Fort, alors que certains jouent les prolongations au Dame Noir Dancing (ancien club Trolley Bus), à côté du Théâtre de la Criée, où son programmés en "after" les Grenoblois The Hacker et Kiko.
Laurent Garnier et Scan X durant leur set vendredi soir.
 (Laure Narlian / FTV)
Laurent Garnier et Scan X jouent "Jack in The Box" à Rock Island

Le fort d'Entrecasteaux bascule dans la nuit...
 (Laure Narlian / FTV)
Samedi 21H. Il ne faut pas plus de 5 minutes aux Londoniens NZCA/Lines pour nous convaincre de se rapprocher de la scène. La voix haut perchée de Michael Lovett, un peu Hot Chip, un rien princière, emmène vers les sommets ce trio d'électro-pop voluptueux pour les tympans (écoutez leur titre "Compass Points"). On est pas loin de Metronomy, avec lequel ils partagent le même producteur. LA découverte britannique du festival.  
Les Londoniens de NZCA/Lines, en concert samedi soir à Rock Island.
 (Laure Narlian / FTV)
Les excellents NZCA/Lines côté scène.
 (Laure Narlian / FTV)
22H Place au concert extrêmement bien ficelé du Rémois Yuksek, ultra convaincant sur scène en trio (hommage à sa formidable batteuse). A 23h place au duo Allemand Digitalism, hyper énergique et bourré d'humour. On retrouve tout ce petit monde en backstages avant le live final très house et explosif de Cassius, irrésistible pour les jambes et anti-déprime absolu. 2h11 du matin on débranche tout. A 2h20 l'orage résonne au loin et une petite pluie rafraîchissante s'invite pour la première fois à la fête. Moins bienvenue et plus intense le lendemain, elle contraindra les organisateurs à annuler la 4e et dernière soirée de cette première édition. Pour autant, on n'est pas prêts d'oublier les jours qui ont précédé. L'an prochain, le festival est déjà surligné en rouge sur notre agenda.
Yuksek sur scène samedi soir.
 (Laure Narlian / FTV)
Michael Lovett de NZCA/Lines entouré de ses héros Philippe Zdar et Boombass de Cassius, en backstages samedi soir.
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Jens Moelle et Ismail Tuefekci de Digitalism font les pitres en backstages avant leur concert à Rock Island.
 (Laure Narlian / FTV)
Yuksek d'humeur joueuse après son concert samedi soir.
 (Laure Narlian / FTV)
Boombass de Cassius improvise un sketche hilarant dans les loges au sujet des ceintres pour chemises de star.
 (Laure Narlian / FTV)
Cassius à fond sur scène samedi soir.
 (Laure Narlian / FTV)
Samedi 3h du matin, après l'orage au Fort d'Entrecasteaux. Bye Bye, à l'année prochaine !
 (Laure Narlian / FTV)
Petite visite de nos confrères de France 3

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