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Gangnam Style dépasse le milliard de vues sur YouTube
La vidéo du tube planétaire Gangnam Style a franchi vendredi, la barre symbolique du milliard de vues sur YouTube, un record historique pour le chanteur sud-coréen Psy et sa danse du cheval invisible, phénomène musical de l'année 2012.
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A 06H30 GMT, la vidéo "Gangnam Style" avait été vue 995,84 millions de fois, cinq mois après avoir été postée sur YouTube. Fin novembre, elle avait détrôné "Baby", du chanteur canadien Justin Bieber, de la place de clip le plus regardé de l'histoire de YouTube, dépassant en quatre mois les 800 millions de vues, alors qu'il avait fallu plus de deux ans à "Baby".
Le clip dans son intégralité
"C'est un véritable phénomène culturel pop"
Billboard, le magazine américain professionnel dédié à la musique, a ainsi qualifié le Gangnam Style. Malgré des paroles en sud-coréen, les pas de danse et le rythme diabolique de la mélodie ont séduit au-delà des frontières le grand public comme les célébrités et les grands de ce monde, de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, au maire de Londres Boris Johnson, en passant par le président américain Barack Obama. Le clip, qui parodie la vie des riches oisifs du quartier chic de Séoul, Gangnam, a été imité et détourné par les élèves du pensionnat britannique d'Eton, les étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et quantité de groupes d'anonymes.
Billboard, le magazine américain professionnel dédié à la musique, a ainsi qualifié le Gangnam Style. Malgré des paroles en sud-coréen, les pas de danse et le rythme diabolique de la mélodie ont séduit au-delà des frontières le grand public comme les célébrités et les grands de ce monde, de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, au maire de Londres Boris Johnson, en passant par le président américain Barack Obama. Le clip, qui parodie la vie des riches oisifs du quartier chic de Séoul, Gangnam, a été imité et détourné par les élèves du pensionnat britannique d'Eton, les étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et quantité de groupes d'anonymes.
L'artiste chinois dissident Ai Weiwei en a fait un manifeste pour la liberté d'expression - immédiatement retiré de la toile en Chine. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Rome, Paris ou Milan pour des "flashmobs", des mobilisations qui voient la foule imiter les pas de danse de Psy le temps de quelques minutes. Qualifié de feu de paille par ses critiques, déclaré "fini" maintes fois, le succès planétaire du chanteur ne semble pourtant pas près de s'éteindre. Récemment, des vidéos postées sur YouTube, qui se basent sur une (fausse) citation de Nostradamus, font même du Sud-Coréen le messager de la fin du monde, prévue pour ce vendredi selon des prophéties s'appuyant sur le calendrier maya.
La notoriété de Psy : un mélange de fierté et de perplexité
Psy, qui chante depuis une dizaine d'année, n'appartient pas au mouvement K-Pop, la pop sud-coréenne peuplée de chanteurs de "boys band" à la beauté lisse et au style calibré par les maisons de production. Les ritournelles sentimentales constituent le gros de leur répertoire. Et surtout, l'humour, notamment satirique, est absent de la scène pop grand public sud-coréenne. Chez lui, Psy est réputé pour ses performances sur scène et sa personnalité légèrement en marge d'une société sud-coréenne très normative. Il a été condamné pour consommation de marijuana et des dizaines de ses chansons et vidéos ont été interdites aux moins de 18 ans par la censure, qui jugeait les paroles et les images sexuellement explicites, ou grossières.
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