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Deuxième album pour Cocoon et Aaron, toujours en anglais

Ils font partie de la nouvelle génération de musiciens français reconnus au delà des frontières.   Aaron et Cocoon ont cela de commun qu'ils chantent en anglais. Une tendance forte de la nouvelle scène hexagonale.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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Deuxième album pour Cocoon et Aaron, toujours en anglais
 (Culturebox)

Ce sont les petits Français qui montent. Aaron et Cocoon représentent cette nouvelle génération de musiciens qui préfèrent chanter dans la langue de Shakespeare (ou d'Elvis pour faire plus rock) plutôt que celle de Molière. Et ils ne sont pas seuls ! Air, Phoenix, Keren Ann ou Daft Punk dans un autre genre avaient ouvert la voie. Aujourd'hui, de Lilly Wood and the Prick en passant par Tahiti 80, I come from pop, Syd Matters, Coming Soon, Izia ou Pony Pony Run Run, on ne compte plus les groupes qui font ce choix.
Le phénomène n'est évidemment pas nouveau mais la tendance s'accentue, surtout pour ces jeunes musiciens baignés depuis leur enfance dans des mélodies d'outre Atlantique ou d'outre Manche. Et les radios, réticentes à cause de la loi de septembre 2006 qui stipule qu'elles sont tenues de diffuser au moins 40% de chansons d'expression française, ont finalement ouvert leurs antennes à ces formations en modifiant leur programmation (les groupes français anglophones remplacent les groupes anglais pur jus, et le tour est joué !). A cela s'ajoute que pour se faire connaitre d'un large public au delà des frontières (merci internet !), l'anglais reste une valeur sûre, surtout lorsqu'on n'est pas un adepte des chansons à texte.
"En français, pour couper court à la mièvrerie, on doit d'appuyer sur des choses plus dures, moins bucoliques", explique Vincent Delerm (Télérama.fr, juillet 2008) qui privilégie, lui, le français. "Dans leur chanson Paper Boat, Cocoon chante "we'll need wood, and we'll need stones for a brand new house". Prendre du bois et des cailloux pour construire sa maison, ça passe mieux si c'est situé dans l'Oklahoma qu'à Besançon !"
D'après les spécialistes, l'avenir s'annonce polyglotte, environnement multiculturel oblige.  Après l'anglais, l'espagnol, l'arabe (Hindi Zahra) ou l'hébreu (Yaël Naïm) peuvent servir de support selon la chanson à interpréter ...

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