Ce Sarkozy qui veut prendre le pouvoir... des platines françaises
« Quand mon père était Président, je ne voulais pas faire de vagues. J’ai commencé par prouver mon talent en dehors des frontières nationales. Maintenant je peux jouer en France car j’ai montré aux gens que je suis bon et reconnu par rapport à ce que je fais et non à qui je suis », explique Jean Sarkozy dans une interview au site Mr Porter. Après avoir multiplié les sets à l’étranger (Ibiza, Sao Paulo, Kiev ou plus récemment à Erevan, la capitale arménienne pour la soirée du 14 juillet), DJ Mosey s’apprête à balancer ses basses dans les enceintes des clubs français.
Le 22 juin, il tenait son premier concert en France au Queen, à Paris. « Au début j’étais nerveux de jouer dans mon pays natal et devant tant de monde. Mais une fois mon set commencé, j’ai pris beaucoup de plaisir », confie-t-il, avant de retracer la genèse de sa (petite) carrière.
Déjà fan de house à 9 ans
Jean Sarkozy tient à le dire. Sa passion pour la musique est née bien avant que papa ne soit élu président et que Carla, top model italienne, ne devienne sa belle-mère. A 9 ans déjà, le jeune Mozart de la house montait des compils sur cassettes qu’il offrait à ses copains : « J’adorais la bonne house française : Daft Punk, Etienne, Alex Gopher et toute cette scène versaillaise ».
Il découvre le mouvement hip hop à 14 ans, lors d’un voyage scolaire à Atlanta. Dès son retour, bandana et pantalon baggy dans ses valises, il forme un groupe et commence à créer les instrumentales.
Une double casquette : dj et producteur
Aujourd’hui il veut non seulement développer sa carrière de dj mais aussi de producteur. Une révélation qu’il a eu il y a quatre ans, non pas à Lourdes, mais à Ibiza. L'aîné des fils Sarkozy explique vouloir soutenir de nouveaux artistes français, pas encore connus à l’étranger, « comme Gesaffelstein et la scène rémoise : Yuksek et Brodinski ».
Le jeune mannequin finit tout de même par parler un peu de mode. Ses icones ? « Michael J Fox dans Retour vers le futur, et Johnny Depp dans 21 Jump Street ». Son look fétiche ? « Jean, sneakers et t-shirt », qu’il achète dans une boutique du 8e arrondissement. Un jour, il « optera pour un look plus adulte », mais pour l’instant il préfère passer son temps dans les studios d’enregistrements et les cabines de djs, plutôt que dans les magasins.
DJ Mosey, alias Pierre Sarkozy, aux platines en Arménie
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.