300.000 fans de musiques électroniques à Paris pour la Techno Parade
Placée cette année sous le signe du renouveau, la Techno Parade, conçue comme un festival mobile des nombreux courants de la techno, a privilégié une programmation plus exigeante, faisant la part belle aux petits labels et beaucoup moins axée sur les succès commerciaux.
Sous un déluge de décibels et devant une foule aussi joyeuse que compacte, constituée essentiellement de moins de 30 ans, le cortège s'est étiré sur près de 5 km. La fête avait commencé avec un prélude sur la place de la Nation, transformée dès midi en "dancefloor" géant.
Le coup d'envoi du défilé a été donné par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, l’ancien ministre Jack Lang et le compositeur Jean-Michel Jarre. Avec Bruno Julliard, le maire adjoint de Paris en charge de la Culture, Aurélie Filippetti s’est offert un bain de foule en allant à la découverte des "sound systems".
Sur le char du Maroc, invité d'honneur de la Techno Parade, la ministre a tiré des fusées de confettis, déclenchant la longue parade par le boulevard Diderot.
Vers 18h, les premiers chars sont arrivés place d'Italie pour un nouveau "dancefloor", avant trois soirées officielles à la Grande Halle de la Villette, sous le pont Alexandre III à Paris et à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Une édition 2012 plus pointue
Le DJ français Agoria, référence de la scène électronique et cofondateur des Nuits sonores de Lyon et du label InFiné, était le parrain de l’édition 2012.
"On a eu la volonté de faire connaître des artistes moins connus et des courants pointus comme la techno minimale, la trans ou le hardcore. Avec cette mutation artistique, il y a un désir de nouvelle légitimité", a souligné Techynopol, l'association pour la reconnaissance des musiques électroniques qui a créé la Techno Parade en 1998.
Le défilé 2012 a mis l'accent sur le "dubstep", rythme techno très tendance né à Londres, marqué par des basses profondes, illustrant le renouveau permanent des musiques électroniques.
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