Comédie musicale : Pascal Obispo met en musique "Jésus, de Nazareth à Jérusalem" au Palais des Sports
Dix-sept années après le succès des "Dix commandements", Pascal Obispo s'essaie à nouveau à la comédie musicale biblique en mettant en musique "Jésus, de Nazareth à Jérusalem", mis en scène par Christophe Barratier.
C’était la première, mardi 17 octobre, de la nouvelle comédie musicale événement au Palais des Sports : 17 ans après Les Dix Commandements, Pascal Obispo compose Jésus, de Nazareth à Jérusalem, mis en scène par Christophe Barratier, le réalisateur des Choristes.
L’évangile selon Pascal Obispo est fidèle autant qu'il peut l'être au récit original : Jésus traverse la salle du Palais des Sports une couronne d’épine sur la tête, sa croix sur le dos, entouré de soldats romains. Auparavant, il annonce à ses apôtres réunis à table qu’il sait que l’un d’eux le trahira. Mardi soir, Pascal Obispo, qui clôt ainsi sa trilogie religieuse, était satisfait : "J’ai l’impression que les artistes ont été appréciés dans leur performance. J’ai été ému… La mise en scène de Christophe a été très élégante", se réjouit l’artiste.
"Nous avons essayé de faire un spectacle beau, rempli d’humilité et de simplicité, poursuit Pascal Obispo. Et nous essayons toujours de délivrer un message : le mien a toujours été d’aimer son prochain !" Jésus, la comédie musicale, ressemble à une grande fresque. Des décors en pierre digne de l’Antiquité, des costumes aux couleurs ocres. C’est en fait une succession de tableaux.
Dans la salle, les avis divergent
À la fin de la représentation, les spectateurs sont partagés. "Le spectacle est assez transcendant", estime l’un, rêveur. "La religion ne prend pas le dessus sur la magie de la comédie musicale, poursuit sa voisine, et ça c’est joli ! C’est une vraie osmose !" "Rien n’est bon, rien n’est à garder", tranche, définitif, un troisième spectateur, vraisemblablement peu emballé. Peu de danses, pas d’orchestre, mais de belles voix. Une narration forte mais lente. Jésus, la comédie musicale, c’est un peu comme si vous alliez au catéchisme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.