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"Trauernacht" : une pièce inédite sur l’art du deuil selon Jean-Sébastien Bach
Cette oeuvre hybride entre opéra théâtre et concert avait fait sensation lors de sa création au festival d’Aix-en-Provence en 2014. Mise en scène par la britannique Katie Mitchell sur des cantates de Bach interprétées par l’Ensemble Pygmalion du chef d’orchestre Raphaël Pichon, “Trauernacht“ est présenté au Théâtre d’Arras les 28 et 29 octobre et à Valence le 24 février.
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Bach n’a jamais composé pour l’opéra. Katie Mitchell et Raphaël Pichon ont toutefois choisi une série d’extraits de cantates parmi les 220 composées par le maître de Leipzig dans l’idée de montrer l'universalité de sa musique autour d’un thème lui aussi universel, celui du deuil.
“Dans les pleurs, commence cette vie de chagrin” : c’est sur ces mots que la pièce commence, à capela. Dans une scénographie minimaliste à travers les gestes lents de quatre solistes, l’histoire montre comment deux frères et deux sœurs, autour d’un repas, vivent le deuil de leur père que l’on aperçoit au fond de la scène.
Reportage : C.Arnold, J.P Crinon, S.Hammond, I.Lefevre
Raphaël Pichon et Katie Mitchell sont tous deux de grands amoureux de Bach. L’un l’a joué et rejoué sur scène comme sur disque, et la seconde a expliqué à Libération que cette passion remonte à l’enfance : “Ma chambre d’enfant était située au-dessus du salon où était la chaîne Hifi, ce qui fait que je m’endormais souvent au rythme des compositions de Bach. On mettait toujours les concertos brandebourgeois dans la voiture lors des longs trajets qui me ramenaient en pension. Je me rappelle aussi quand on a acheté le disque des Préludes et Fugues par Glenn Gould, et que mon père était tout excité en remarquant les bruits que Gould faisait en jouant […]. Sa musique me procure l’équilibre, l’optimisme, l’acuité dont j’ai besoin”.
“Nous voulions montrer comment cette musique peut nous aider”, explique également Raphaël Pichon à la Voix du Nord, ”elle est d’une telle humanité qu’il n’y a pas besoin d’être Allemand, luthérien ou connaisseur pour comprendre ce qu’elle a à nous dire".
“Trauernacht” de Jean-Sébastien Bach - Raphaël Pichon et Katie Mitchell
En allemand surtitré en français - durée 1h30 sans entracte.
Les 28 et 29 octobre au Théâtre d’Arras
Le 25 février à la Comédie de Valence
“Dans les pleurs, commence cette vie de chagrin” : c’est sur ces mots que la pièce commence, à capela. Dans une scénographie minimaliste à travers les gestes lents de quatre solistes, l’histoire montre comment deux frères et deux sœurs, autour d’un repas, vivent le deuil de leur père que l’on aperçoit au fond de la scène.
Reportage : C.Arnold, J.P Crinon, S.Hammond, I.Lefevre
Raphaël Pichon et Katie Mitchell sont tous deux de grands amoureux de Bach. L’un l’a joué et rejoué sur scène comme sur disque, et la seconde a expliqué à Libération que cette passion remonte à l’enfance : “Ma chambre d’enfant était située au-dessus du salon où était la chaîne Hifi, ce qui fait que je m’endormais souvent au rythme des compositions de Bach. On mettait toujours les concertos brandebourgeois dans la voiture lors des longs trajets qui me ramenaient en pension. Je me rappelle aussi quand on a acheté le disque des Préludes et Fugues par Glenn Gould, et que mon père était tout excité en remarquant les bruits que Gould faisait en jouant […]. Sa musique me procure l’équilibre, l’optimisme, l’acuité dont j’ai besoin”.
“Nous voulions montrer comment cette musique peut nous aider”, explique également Raphaël Pichon à la Voix du Nord, ”elle est d’une telle humanité qu’il n’y a pas besoin d’être Allemand, luthérien ou connaisseur pour comprendre ce qu’elle a à nous dire".
“Trauernacht” de Jean-Sébastien Bach - Raphaël Pichon et Katie Mitchell
En allemand surtitré en français - durée 1h30 sans entracte.
Les 28 et 29 octobre au Théâtre d’Arras
Le 25 février à la Comédie de Valence
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