Cet article date de plus de dix ans.
Quel festival êtes-vous, Hervé Niquet ?
Plutôt Mozart ou Pierre Boulez ? Smoking ou short espadrilles ? Petite chapelle romane ou gazon-moustiques ? Aix ou Salzbourg ? Pendant tout l'été, quelques-uns parmi les plus grands artistes classiques nous dévoilent leurs choix. Aujourd'hui : Hervé Niquet, chef d'orchestre et chef de chœur, fondateur de l'ensemble "Le concert spirituel".
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Temps de lecture : 2min
Que cherchez-vous dans un festival ?
La musique, ce n’est qu'un alibi pour rencontrer les gens - et éventuellement pour gagner sa vie ! Cette proximité avec le public, elle se fait naturellement dans un festival. Il y a des gens qui nous suivent depuis… Mon Dieu ! je suis trop vieux pour compter. Bien sûr, en festival, c’est aussi s’amuser pour jouer différemment un même concert chaque soir : s’adapter aux lieux, au public, à l’acoustique, à trop de gens, à pas assez de gens, etc.
A propos, qu'est-ce qui peut "coincer" dans un festival ?
Quand on n’est pas invité ! A quels festivals participez-vous cet été ?
Avec "Le Concert Spirituel", j'aurai participé à une quinzaine de festivals cet été du nord au sud en passant par la Croatie ! Dans tout ça, comment ne pas citer Sinfonia en Périgord ? On y a grandi et rencontré des tas de gens, et cet été marque une nouvelle étape avec les débuts de notre résidence de 3 ans comme ensemble associé.
Comment choisissez-vous un festival ?
En général, c’est par des rencontres et des envies communes que les festivals nous invitent et que j’accepte l’invitation. Puis on revient, et on s’attache à un festival pour diverses raisons. A Sinfonia je retrouve mes souvenirs de vacances d’enfance, avec surtout l’odeur de confiture de mûres. Et il y a une véritable sympathie entre David Theodorides (directeur du festival, ndlr) et moi. Nous avons les mêmes idées et la même curiosité. Il n’a pas peur d’oser et de nous faire confiance, alors j’en profite ! Quel est votre meilleur souvenir de festival ?
En 2010 : le "Requiem" de Pierre Bouteiller à l’abbaye de Chancelade, dans le cadre, justement, du festival Sinfonia en Périgord. Nous arrivions d’une tournée épuisante. Il faisait très beau, acoustique merveilleuse. On a préféré se reposer dans l’herbe et rêver au soleil. Je savais pouvoir compter sur cette abbatiale et sur mes musiciens bien reposés. Ce fut probablement le plus beau concert que nous ayons fait avec ce "Requiem" de Bouteiller en 5 ans. Un grand moment de musique.
Sinfonia en Périgord, du 25 au 31 août.
La musique, ce n’est qu'un alibi pour rencontrer les gens - et éventuellement pour gagner sa vie ! Cette proximité avec le public, elle se fait naturellement dans un festival. Il y a des gens qui nous suivent depuis… Mon Dieu ! je suis trop vieux pour compter. Bien sûr, en festival, c’est aussi s’amuser pour jouer différemment un même concert chaque soir : s’adapter aux lieux, au public, à l’acoustique, à trop de gens, à pas assez de gens, etc.
A propos, qu'est-ce qui peut "coincer" dans un festival ?
Quand on n’est pas invité ! A quels festivals participez-vous cet été ?
Avec "Le Concert Spirituel", j'aurai participé à une quinzaine de festivals cet été du nord au sud en passant par la Croatie ! Dans tout ça, comment ne pas citer Sinfonia en Périgord ? On y a grandi et rencontré des tas de gens, et cet été marque une nouvelle étape avec les débuts de notre résidence de 3 ans comme ensemble associé.
Comment choisissez-vous un festival ?
En général, c’est par des rencontres et des envies communes que les festivals nous invitent et que j’accepte l’invitation. Puis on revient, et on s’attache à un festival pour diverses raisons. A Sinfonia je retrouve mes souvenirs de vacances d’enfance, avec surtout l’odeur de confiture de mûres. Et il y a une véritable sympathie entre David Theodorides (directeur du festival, ndlr) et moi. Nous avons les mêmes idées et la même curiosité. Il n’a pas peur d’oser et de nous faire confiance, alors j’en profite ! Quel est votre meilleur souvenir de festival ?
En 2010 : le "Requiem" de Pierre Bouteiller à l’abbaye de Chancelade, dans le cadre, justement, du festival Sinfonia en Périgord. Nous arrivions d’une tournée épuisante. Il faisait très beau, acoustique merveilleuse. On a préféré se reposer dans l’herbe et rêver au soleil. Je savais pouvoir compter sur cette abbatiale et sur mes musiciens bien reposés. Ce fut probablement le plus beau concert que nous ayons fait avec ce "Requiem" de Bouteiller en 5 ans. Un grand moment de musique.
Sinfonia en Périgord, du 25 au 31 août.
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