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Muses ou musiciennes, les femmes et la musique au festival d’Obernai
Pour sa 5ème édition, le festival d’Obernai dans le Bas-Rhin continue de donner leur chance à de jeunes artistes, garçons et filles. Mais cette année, il a décidé d’élargir le champ de ses curiosités autour d'un thème de réflexion et d’expression : Femmes et muses, divines, qui ont marqué l’histoire de la musique. Jusqu’au 30 juillet, avec Brigitte Fossey en invité.
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Reportage: Reportage : Apolline Laurent, Emmanuelle Gambette et Sandra Sturtzer
Le plus souvent muses ou inspiratrices, interprètes, plus rarement compositrices ou chefs d'orchestre, elles ont participé au rayonnement de l’art en général et de la musique en particulier. Elles ont été et sont toujours personnages de légende, musiciennes sensibles ou muses éthérées... Avec une question posée au festival: Le génie musical et la féminité seraient-ils incompatibles ? On pense à Clara Schumann qui est la preuve du contraire.
Sont-elles simplement des femmes parfois indépendantes et libres comme Carmen ou accomplissent-elles leur destin en étant davantage des muses et des inspiratrices ? Pour éclairer le public, des comédiens viennent lire des textes comme Brigitte Fossey qui a évoqué la vie de Pauline Viardot. Pauline Viardot (1821-1910), mezzo-soprano et compositrice. Véritable star (comme on ne le disait pas encore) de la scène lyrique au XIXème siècle. Amie et compagne pendant des années de l'écrivain Tourgueniev, elle choisit de n'enseigner le chant qu'à des élèves de sexe féminin. La premiere soirée était placée sous le signe de l'Espagne. Jusqu'au 30 juillet, on ne jouera pas que du classique à Obernai car la programmation se veut éclectique. Comme le disait le philosophe Jankélevitch: "on peut vivre sans musique, mais c'est moins bien".
A Obernai (Bas-Rhin), jusqu'au 30 juillet
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