Mélange poétique entre classique et arts du cirque à l’Auditorium de Lyon
Quand les notes de l’"Apprenti sorcier" de Paul Dukas ou de Carmen de Georges Bizet résonnent dans l’Auditorium de Lyon, surgissent aussi des artistes acrobates. Un mélange qui peut sembler surprenant mais qui fonctionne, la musique étant de toute façon l’un des éléments essentiels du cirque.
Reportage : J. Sauvadon / J. Haas / S. Bouix
"La musique est la star"
A l’origine de la mise en scène, Nicolas Ramond, avec sa compagnie "Les Transformateurs" troupe créée en 1992 : "C’est la musique la star. On n’est pas là pour être devant, on est au service de la musique. Mais en même temps, par les tableaux qu’on développe, on la fait entendre différemment je pense". Sur les Gymnopédies d’Erik Satie, une acrobate descend lentement un tissu aérien de 17 mètres de long. Une émotion différente de celle d’un concert classique.Un spectacle en interaction
Et le frisson se transforme aussi parfois en éclat de rire : les artistes jouent, avec le public comme avec le chef d’orchestre. Inhabituel dans un auditorium, mais salutaire selon Antoine Glatard, chef résident de l’ONL depuis septembre 2015 : "Je trouve ça intéressant, on est vraiment sur un dialogue musique et cirque. Ça nous fait du bien de nous bousculer un petit peu. Car le format du concert est un peu figé, j’en conviens, et donc ça fait du bien à l’orchestre, au public, au chef, de s’adapter à ces nouveaux formats."Les représentations de "Rêves de cirque" ont lieu jusqu'au 31 décembre, une beau spectacle-concert qui bouscule les codes.
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