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Lucas Debargue, le pianiste français dont les Russes sont fous

En juillet dernier, il a fait chavirer le public du 15e Concours international Tchaïkovski. Lucas Debargue est un phénomène. Décrit par certains comme le nouveau Mozart, il était l’invité ce week-end du festival Pianoscope à Beauvais.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Lucas Debargue lors de la remise de son prix au Concours Tchaïkovsky 2015.
 (Medici.tv)
Reportage :  N.Tissot / Y-O.Ebe / L.Ségala 

Nul n’est prophète en son pays. Cette maxime peut totalement s’appliquer à Lucas Debargue. Encore inconnu en France, le jeune Picard est déjà une star en Russie. Lors de sa participation au début de l’été à la 15e édition du prestigieux Concours Tchaïkovski dont il a décroché le 4e prix, le pianiste de 25 ans a été ovationné par le public et même une partie du jury.

Ancien lauréat du concours et désormais juré, Boris Berezovsky n’en revient toujours pas :  Après la deuxième épreuve, il a fallu couper l’électricité pour faire cesser l’ovation du public ! »

C’est donc tout naturellement que le musicien russe, directeur artistique de Pianoscope à Beauvais, a invité le jeune prodige à l’occasion du 10e anniversaire du festival (du 15 au 18 octobre). Une invitation qui a fait plaisir à Lucas Debargue, lui qui est originaire de Compiègne, non loin de là.

Le plaisir… c’est ce qui fait avancer le jeune homme qui n’a découvert le piano qu’à l’âge de 11 ans chez ses grands-parents. "Je jouais à l’oreille les morceaux qui me plaisaient..

Une révélation tardive mais fulgurante

Rapidement, l’adolescent révèle un talent hors du commun. Mais ça n’est qu’en 2011 qu’il décide de se consacrer plus sérieusement à son art. Depuis, tout est allé très vite. Il intègre l’école normale de musique Alfred-Cortot à Paris et depuis sa prestation à Moscou cet été, il est invité par les plus grands festivals. Une notoriété qu’il ne recherche pas, lui qui veut rester amateur pour garder sa passion intacte, pour "jouer comme si c’était la première fois".

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