Une ovation pour Pierre Perret qui fête ses 80 balais à l'Olympia
"Cette soirée particulière ne sera pas une soirée mondaine mais simplement une fête entre amis. Vous n'allez pas me faire chialer maintenant !", a-t-il lancé aux 2000 fans de toutes générations qui lui ont offert une ovation debout dès l'ouverture du rideau.
Une revue de ses plus grands succès
Né le 9 juillet 1934, Pierre Perret, fait mercredi midi Commandeur des Arts et Lettres par la ministre de la Culture à l'occasion de cet anniversaire, a démarré son tour de chant avec "Moi, j'attends Adèle", l'une des premières chansons gentiment coquines qui l'ont rapidement imposé.
Accompagné dans un premier temps de cinq musiciens, le chanteur et auteur, costume gris, chemise et cravate bleu ciel, a été rejoint par une formation symphonique avec qui il a égrené ses plus grands succès.
Symboles de la jeune génération d'auteurs compositeurs pour qui il est une référence, le groupe de rock Blankass et les Ogres de Barback ont rejoint Pierre Perret sur scène pour interpréter notamment "Mon Petit loup" et "Au Café du canal".
"Tonton Cristobal" en rappel
À la fois très ému et débordant d'énergie, Pierre Perret a également chanté plusieurs de ses titres engagés dont "La Femme grillagée" contre l'obscurantisme, et aussi "Lily", contre le racisme, titre repris en choeur par le public.
Une trentaine d'enfants de la chorale d'une école primaire du Plessis-Robinson, en région parisienne, ont chanté avec lui "Donnez nous des jardins" et "Vaisselle cassée", autres tubes parmi ceux qui ont jalonné 56 ans de carrière ininterrompue et de succès populaires.
Avant plusieurs rappels nourris, Pierre Perret a repris "Tonton Cristobal", succès de ses débuts, et aussi "Le Plombier".
Il n'est pas question de retraite
Après "Les Jolies colonies de vacances", titre qui l'a installé au panthéon de la chanson française, le chanteur surnommé par ses fans "L'ami Pierrot", entouré de tous ses invités, a découpé sur scène un gâteau d'anniversaire sous une pluie de confettis argentés, tandis que la salle lui accordait une nouvelle longue ovation.
Dans un récent entretien à l'AFP, cet amoureux des mots, trousseur de calembours et épicurien prosélyte, a confié "qu'il ne voulait pas entendre parler de retraite, concept qui ne mérite même pas une chanson".
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