La légèreté de chansons faites pour pousser à vivre, c'est ainsi que Tim Dup a voulu son troisième album, La course folle. La légèreté n'interdit pas l'autodérision chez le jeune homme révélé il y a quatre ans avec un premier disque, Mélancolie heureuse, salué de toutes parts. Depuis, beaucoup d'écriture, beaucoup de scènes et comme nous tous quelques confinements qui ont aiguisé son envie d'en sortir en musique. "Je me suis un peu battu pour qu'il soit prêt cet été, que les gens partent en vacances avec", confie-t-il aujourd'hui.Cet album est né du désir de retrouver une forme de légèreté, d'ivresseTim Dup, à franceinfoCette Course Folle, qui irradie de soleil et de jours heureux, est parcourue par l'Italie, agrégatrice de toutes les valeurs que Tim Dup voulait mettre en avant, entre "chic, Dolce Vita et gourmandise à l'italienne".Dans son album, on retrouve du collectif, des duos, avec l'ancienne chanteuse de Brigitte, Aurélie Saada, ou l'actrice Anaïs Demoustier, sur un titre emballant au possible. "Je ne fantasme pas du retour à des salles masquées, distanciées et assises, mais à de la bière qui coule, des gens qui gueulent et des corps serrés les uns contre les autres", explique Tim Dup, qui ne conçoit la musique qu'en termes de voyages et de rencontres. C'est donc bien un album d'épicurien, à découvrir comme tel, qui nous arrive en ce début d'été. Tim Dup sort un troisième album en quatre ans, un "disque d'épicurien" | La chronique de Yann Bertrand écouter Tim Dup, La Course Folle (Columbia). Album disponible.