"Extra-Terrien", le nouvel album de Kamini : il y a une vie après "Marly Gomont"
Il y a trois ans, Kamini était révélé via le net avec son clip "Marly Gaumont", où il racontait en rap son quotidien dans son petit village de l'Aisne. Son premier album, "Psychostar World", s'était vendu à 120 000 exemplaires. Le 27 novembre, le second intitulé "Extra Terrien" débarquera dans les bacs. Mais le premier single est déjà sur le net. Son titre ? "Parce qu'on est con".
Si aujourd'hui, Kamini Zantoko se considère comme un extra-terrien, en 2006, il a plutôt fait l'extra-terrestre en déboulant à l'improviste dans le paysage musical français. Cette année là, ce fils d'un médecin généraliste d'origine congolaise, infirmier en psychiatrie, écrit et tourne "Marly-Gomont". Le clip, réalisé avec à peine 500 euros, est un petit bijou d'humour et pour une fois, le rap véhicule une autre image que celle des filles lascives, des voitures rutilantes et des chanteurs arborant des tonnes de bagouzes, gourmettes et colliers. Résultat : en l'espace de trois semaines, plus de 2 millions d'internautes se connectent et le Time Magazine consacre Kamini comme l'un des hommes de l'année ! Après un tel succès, on se dépêcha de sortir un album. Cette trop grande rapidité à exploiter le " filon Kamini" explique peut-être qu'aucun des titres n'a jamais rencontré le même succès que "Marly-Gomont". Pour son deuxième opus, Kamini s'est bien entouré en faisant appel à suisses Nelson De Sousa et Erdzan Saidov (c'est d'ailleurs au pays des Helvètes que l'artiste a enregistré son album). Il a aussi travaillé avec Focus, un musicien américain qui fait partie d'un des plus gros labels en matière de rap, Aftermath. Résultat : un album plus pro, plus "riche" mais toujours ce rap décalé qui est désormais la signature de Kamini. Le buzz aura t-il à nouveau lieu ? L'effet de surprise n'est plus là mais Kamini est né sous une bonne étoile : en congolais, son prénom signifie défenseur et objet d'admiration. Tout un programme !
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