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Patrick Bruel, en concert aux Gets, adore la montagne l'été
Pour un concert unique, dimanche 7 août, sur l'esplanade de la Maison des Gets, en Haute-Savoie, Patrick Bruel avait mis entre parenthèse son dernier album hommage à Barbara. L'interprète de "Casser la voix" avait pris de la hauteur pour chanter ses plus belles chansons devant plusieurs milliers de fans de la première ... et de la dernière heure.
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«J'adore la montagne l'été, c'est très ressourçant», nous confie Patrick Bruel avant de monter sur scène. Voilà peut-être pourquoi l'artiste a donné son seul et unique spectacle estival au cœur de la nature savoyarde.
Dimanche 7 août, cinq mille personnes ont assisté à ce concert exceptionnel sur l'esplanade de la Maison des Gets. Véritable fan, Olivia suit le chanteur depuis 30 ans, pour elle donc «impossible de ne pas être là».
Si l'année 2016 a été jalonnée d'une longue série de concerts autour de son album «Très souvent je pense à vous», en hommage à Barbara, en Haute-Savoie, Patrick Bruel est, cette fois-ci, monté sur scène pour interpréter ses plus belles chansons. De «Casser la voix» à «She's gone» en passant par «Marre de cette nana là» ou «J'te l'dis quand même».
Il a fait rêver Christine, une inconditionnelle «Patrick a des textes qui se rapprochent de notre vie et je l'adore, c'est vraiment mon idole ». Dans le public, les enfants aussi sont sous le charme. Même s'ils n'étaient pas nés à l'époque de la «Bruelmania», ils connaissent les paroles des chansons aussi bien que leurs parents.
A peine huit ans, Maëlys assiste déjà à son deuxième concert de Patrick Bruel et l'affirme, «c'est encore mieux que Violetta»!
Dans la cité de la musique mécanique, Patrick reste instinctif
Musicien passionné, éternel curieux, Patrick Bruel est un artiste complet qui mène parallèlement sa carrière de comédien à celle d’auteur-compositeur-interprète. Sur scène il est dans la même dynamique.
Après trois décennies de carrière, chaque représentation reste une nouvelle aventure, «je suis toujours prêt pour des surprises et des moments inattendus. Et si vous demandez à ceux qui ont assisté 10 ou 20 fois à mes spectacles, je pense qu'ils vous diront que c'est à chaque fois différent», dit-il en souriant. Patrick Bruel est resté fidèle à lui-même, instinctif avant tout. Impossible pour lui, confie-t-il, de «banaliser sa relation avec le public, même après trente années de métier».
Rien de machinal sur scène donc, y compris aux Gets, pourtant capitale européenne de la musique mécanique.
« La romance de Paris » à la manivelle
Chaque concert est unique, celui du 7 août n'a pas échappé à la règle. Pour l'occasion, l'orgue de Barbarie, l'un des 6OO instruments de musique mécanique que regroupe la collection du musée des Gets, a été installé sur scène le temps d'une chanson. Cet instrument particulier, Patrick Bruel l'avait déjà utilisé dans son album consacré aux années 30.
C'est donc avec aisance et humour qu'il a repris la manivelle et «tourné La romance de Paris» devant un public conquis ; comme celui qui aura la chance, cet automne Salle Pleyel à Paris, de partager avec Patrick Bruel, ce qu'il définit lui-même comme les derniers spectacles d'un «voyage émotionnel fascinant» au cœur de l'univers de la grande Barbara.
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