Cet article date de plus de douze ans.

One Nigth in Vence avec Murray Head

Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
One Nigth in Vence avec Murray Head
 (Culturebox)

La 12ème édition des  Nuits du Sud propose du 10 juillet au 8 août 2009 à Vence une série de onze soirée concerts et trois journées d'animations avec à l'affiche Murray Head, Alpha Blondy, Khaled, Yuri Buenaventura, Gilberto Gil, Kassav' et bien d'autres artistes internationaux.

Murray Head : c'est le style monstre sacré, qui passe inaperçu. Si toute une génération l'associe immanquablement à son tube des années 80 "One Nigth in Bangkok", la carrière de ce natif de Londres ne saurait se résumer à ces quelques notes. Son père réalise des documentaires, sa mère est actrice, c'est donc tout naturellement qu'il fait dès l'enfance ses premiers pas dans le cinéma. Car Murray Head est autant acteur que chanteur.
En 1969, il signe son premier contrat avec EMI pour participer à la comédie musicale Jésus Christ Superstar, dans laquelle il incarne avec talent Judas.  
Deux ans plus tard, à l'âge 26 ans, il est à l'affiche d' "Un dimanche pas comme les autres" (Sunday Bloody Sunday) de John Schlesinger aux côtés de Peter Finch et Glenda Jackson. Dès lors, il jouera sur tous les tableaux : une vingtaine d'albums solo, avec des pépites comme "Say, It Ain't So" en 1975, et plus d'une dizaine de films dont deux avec Edouard Molinaro, "La Mandarine" en 1971 et "Beaumarchais l'insolent" en 1996.
Murray Head a également pris part à de nombreuses comédies musicales, écrit des musiques de films et co-écrit des ouvrages. Il s'est notamment penché sur les textes de Marguerite Duras ou la correspondance de George Sand et Alfred de Musset. Son tube "Say, It Ain't so" produit en 1975, est toujours trente ans plus tard sur toutes les lèvres.
Il reprend l'histoire des White Sox de Chicago, une équipe de base-ball des années 20, et de sa star Joe Jackson, déchue pour avoir truqué des matchs, et à qui un spectateur avait lancé "Say, it ain't so " ( dis-moi que c'est pas vrai) , mais en pleine guerre du Vietnam, le titre résonnait tout autrement. Il s'est vendu à des millions d'exemplaires. Et dire, que ce type a sû rester simple !!        
      

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.