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Nino Ferrer : 20 ans après sa mort, retour sur "Mirza", ce tube né comme une blague

Véritable musicien, Nino Ferrer a été aussi l’un des plus grands chanteurs populaires des années 1970. Tout a commencé par une blague sur un chien perdu, Mirza. Le succès discographique aidant, Ferrer n'a cessé de jouer la carte de la chanson rigolote, jusqu'au célèbre "Sud", qui ne l'était plus du tout. Voici l'histoire de ces chansons. Des titres que le chanteur n’a pas toujours assumés.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nino Ferrer, en 1970, en pleine gloire 
 (MP/Portfolio/Leemage)

"Vous n’avez pas vu Mirza ?". Qui n’a pas un jour fredonné cette chanson ? C’est elle qui a fait connaître Nino Ferrer dans les années 1960. D’autres tubes "rigolos" vont suivre, parfois enregistrés à contrecœur.
 
Reportage France 2 : L. Hakim / T. Breton / A. Pacary /T. Montgellaz / A-C. Becquet

Mirza, du triomphe à la souffrance  

Nino Ferrer est né en 1934, en Italie, d’un père ingénieur. Il passe les premières années de sa vie en Nouvelle-Calédonie d’où sa mère est originaire. De retour en Métropole depuis 1947, il suit des études d’ethnologie et d’archéologie préhistorique à la Sorbonne. Finalement c’est la musique qui l’intéresse. Le jazz le fascine.

Mais c’est la chanson populaire qui lui apportera le succès à partir de 1965 avec "Mirza", puis "Les cornichons" ou encore" Oh ! Hé ! Hein ! Bon !". Des tubes qui plaisent au public mais pas à Nino Ferrer qui vit mal sa réputation de chanteur de variété.

Sa maison de disque le poussait dans ce sens car ses slows, ses ballades marchaient moins bien.

Georges Chatelain, producteur et musicien

 Clip de "Mirza", 1965

"Le sud", fier mais... 

En 1975, après avoir pris ses distances avec le showbiz en habitant d’abord en Italie puis dans le Quercy, le chanteur revient avec un nouveau tube cette fois-ci à la hauteur de ses espérances. "Le sud" est un immense succès. A l’époque, il se vend à plus de 600 000 exemplaires. Mais pourtant en 1983, Nino Ferrer déclare dans une émission de télévision :
 

Le Sud, qui est une chanson que j’adore, a malheureusement attrapé un relent de médiocrité à cause de son trop grand succès.

Nino Ferrer

 

Après "Le sud", les albums suivants du chanteur ne marchent pas aussi bien. En août 1998, Nino Ferrer met fin à ses jours à Saint-Cyprien, dans le Lot.        
 

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