Dans le rock, on ne présente plus Pierre Terrasson. Photographe de presse, il a immortalisé les plus grandes icônes du genre, françaises et internationales, à la fin du siècle dernier, de Serge Gainsbourg, devenu un ami, à Lou Reed, de Téléphone à U2 et de Bashung à The Cure.
A la fin des séances qui se déroulaient dans son studio, Pierre Terrasson aimait faire quelques polaroïds. Alors que le "pola" était utilisé basiquement pour caler la lumière au début des prises de vue, il préférait fonctionner à l'envers, avec l'idée de réaliser en fin de parcours une pièce unique, en souvenir. Qu'il offrait souvent. Et gardait, parfois. Il y a quelques années, il a réalisé qu'il était assis sur un trésor composé de véritables pièces uniques. De petits bijoux pour collectionneurs. Aujourd'hui, il expose une quarantaine de ces polaroïds accompagnés d'une poignée de "transferts", une technique plus recherchée qui consiste à écraser "la chimie" d'un polaroïd sur un support papier humecté.
Il commente pour l'occasion neuf de ces pièces uniques à aller voir jusqu'au 30 septembre.
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