Le chanteur Christophe a été inhumé jeudi à Paris
Les obsèques du compositeur et interprète d'"Aline" et des "Mots bleus", disparu le 16 avril, se sont déroulées jeudi au cimetière du Montparnasse dans la plus stricte intimité, du fait des contraintes imposées par l'épidémie de Covid-19.
Christophe, de son vrai nom Daniel Bevilacqua, est mort le 16 avril dans un hôpital de Brest "des suites d'un emphysème", une maladie pulmonaire, avait expliqué sa famille. Il avait 74 ans. Il a été inhumé jeudi après-midi "au cimetière du Montparnasse dans la plus stricte intimité", a indiqué sa famille dans la soirée à l'AFP dans un communiqué.
Du fait des restrictions sanitaires mises en place à la suite de l'épidémie de coronavirus, seule la famille et les plus proches collaborateurs du chanteur ont pu être présents, aucun des artistes ayant travaillé avec Christophe durant sa carrière n'ayant pu assister aux obsèques, a précisé de son côté Le Parisien. Le quotidien francilien affirme par ailleurs que les problèmes respiratoires dont souffrait le chanteur ont été aggravés par une contamination au Covid-19.
La mort de Christophe a ému la France confinée
Au lendemain de la mort de l'artiste, ses tubes, comme Les Mots Bleus, avaient résonné par les fenêtres ouvertes de nombreux Français confinés. L'annonce de sa disparition a bouleversé le monde du spectacle et au delà. Jean-Michel Jarre, auteur des textes de deux de ses albums majeurs - et leurs morceaux phares - dont Les Paradis Perdus (1973) et Les Mots bleus (1974), avait confié perdre "un membre" de sa "tribu". "C'était plus qu'un chanteur, c'était un couturier de la chanson."
"Avec lui, nous criions Aline, nous disions les mots bleus, nous pleurions les paradis perdus", avait également regretté le président de la République Emmanuel Macron dans un communiqué.
Récemment, une des chansons du "Beau Bizarre", un de ses surnoms, Océan d'amour, avait été choisie par JoeyStarr, moitié de NTM, pour rendre hommage aux "héros du quotidien" et récolter des dons au profit de Médecins du Monde. On entend notamment dans ce titre: "Le courant t'emporte/ J'ai beau te serrer fort/ La vie s'acharne encore."
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