Le 3 mai 1987, Dalida se donnait la mort
En 2012, de nombreux chanteurs continuent à reprendre ses titres
25 ans après sa mort la chanteuse continue d'exister et de vendre des disques, au rythme de plusieurs centaines de milliers par an. La plus orientale des chanteuse françaises n'a jamais quitté le triumvirat (Balavoine, Brel, Dalida) des plus forts vendeurs de "catalogues archives" de la maison de disque Universal.
A l'occasion des 25 ans de la mort de la chanteuse, Orlando, son frère qui perpétue sa mémoire propose un coffret de 24 CD "Les Diamants sont éternels", comprenant de nombreux inédits. Un portrait dressé par Philippe Labro accompagne cette intégrale (149,99 euros).
Sortie également d'un double album intitulé "Depuis qu'elle est partie": un best of et un CD de reprises chanté par Stephan Eicher, Christophe Willem, Amel Bent, Arno, Hélène Ségara (16,99 euros).
Hélène Ségara chante "Fini la comédie" :
Par ailleurs grace à un triple DVD, les fans pourront revivre 3 concerts inédits : l'Olympia en 1971, le Québec en 1975 et Prague en 1977.
Derrière les paillettes, une femme malheureuse
Toute sa vie, elle fut partagée entre des désirs contradictoires. Une vie privée où cette lectrice de Teilhard de Chardin, sympathisante de François Mitterrand, était loin d'être heureuse. Et un destin public rayonnant où elle donnait le change, incarnant une certaine futilité, parée de paillettes.
Issue d'une famille d'origine italienne, Dalida était née le 17 janvier 1933 au Caire. Mannequin, elle est Miss Egypte en 1954 et tourne dans plusieurs films avant de gagner Paris.
Arrivée en France en 1954, à Noël, Dalida a connu une carrière riche en succès. Après avoir fréquenté le circuit des cabarets parisiens (la Villa d'Este notamment), elle est révélée lors d'une audition des "numéros 1 de demain" à l'Olympia en 1956.
Une collection de tubes
"Bambino", sa troisième chanson (après deux échecs, "Madonna" et "La Violetta"), adaptation réalisée en 24 heures d'un succès italien du moment, sera le premier d'une longue série de tubes : "Gondolier", "Come prima", "Les enfants du Pirée", "Darla Dirladada", "J'attendrai", "Paroles, paroles" (en 1973 avec Alain Delon), "Gigi l'amoroso" (1974), "Il venait d'avoir 18 ans" (1975).
Elle survit au yéyé en chantant le twist ("Itsy Bitsy petit Bikini"), le rock ("24.000 baisers", 1961), et même le disco, dont elle sera un des emblèmes en offrant au genre un de ses standards, "Monday, Tuesday, laissez moi danser" (1979).
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