Laurent Voulzy et Alain Souchon en duo aux nuits de la guitare de Patrimonio
Voilà 43 ans qu'Alain Souchon et Laurent Voulzy partagent leur amour de la chanson et une solide amitié. Ensemble, ils ont connu bien des succès depuis leur première collaboration, en 1974, avec "J'ai 10 ans". Mais si l'un n'a jamais cessé de composer ou d'écrire pour l'autre et vice versa, si l'un et l'autre ont partagé la scène occasionnellement, jamais ils n'avaient publié un album commun avant celui paru en décembre 2014 qui les conduit aujourd'hui à une tournée commune entamée à la fin de l'année dernière.
"Oiseau Malin", extrait de l'album commun, sur la scène de Patrimonio
Une première qui étonne tant on associe les deux hommes. Mais cela ne va pas forcément de soi, comme l'explique Alain Souchon. "On travaillait ensemble pour écrire nos textes. Mais les chansons traduisent un peu les préoccupations qu'on a dans nos coeurs et nos âmes et les miennes ne sont pas du tout les mêmes que les siennes. Donc on faisait chacun des chansons, pour lui, pour moi, et on allait les chanter chacun de notre côté. Et puis comme on s'entend bien, qu'on aime bien chanter ensemble, on s'est dit, tiens, si on le faisait une fois ! C'est une parenthèse très agréable mais c'est quand même une parenthèse."C'est une parenthèse agréable
Alain Souchon
"Il y a des chansons qu'on a l'habitude de chanter ensemble, comme "Le pouvoir des fleurs", "Foule sentimentale" ou "Le rêve du pêcheur" poursuit Laurent Voulzy. Et on s'est dit, on va essayer d'en faire 10 pour nous deux. Et on a réussi."
Voilà comment, forts de ce nouveau bagage et d'une discographie individuelle particulièrement riche, les deux compères ont sélectionné de quoi enchanter plusieurs générations de fans. Quant à eux, ils se régalent assurent-ils.
Invités des 27e Nuits de la guitare de Patrimonio, Alain Souchon et Laurent Voulzy n'ont eu aucun mal à séduire le public venu les applaudir. Leur tournée se poursuit et les mènera dès jeudi 21 juillet à Carcassonne puis samedi 23 à Lyon (retrouvez toutes les dates ici).
En première partie, Marianne Aya Omac n'avait pas forcément la tâche facile. Mais la jeune-femme a conquis les spectateurs, charmés par une voix superbe et un répertoire éclectique qui avaient envoûté Joan Baez avant eux.
Reportage P. Paumier / P. Villaret / J. Antomarchi
Les Nuits de la guitare se poursuivent jusqu'au 24 juillet avec une soirée de clôture à nouveau sous le signe de la chanson française : Francis Cabrel jouera dimanche pour la première fois en Corse, à guichets fermés.
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