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Lambert Wilson chante Yves Montand : "La difficulté, c'est de ne pas l'imiter"

Voilà 25 ans qu’Yves Montand nous a quittés. Hommage lui est rendu cette année par Lambert Wilson, un artiste qui comme Montand, est autant acteur que chanteur. Dans "Wilson chante Montand", il revisite 17 chansons, des incontournables et des curiosités, sans chercher à imiter l'interprète de "La bicyclette". Un album qui deviendra fin 2016 un spectacle à part entière.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Lambert Wilson  : "Une carrière, c'est long à tenir"
 (France 2 Culturebox)

Avec "Wilson chante Montand", Lambert Wilson a choisi de revisiter avec respect mais aussi avec beaucoup de liberté 17 chansons d'Yves Montand dont les incontournables comme "La Bicyclette", "Les Grand boulevards" ou plus rares "Les bijoux", composée par Léo Ferré sur un poème de Baudelaire ou "Sanguine" de Jacques Prévert et Bob Castella... Le tout accompagné d'orchestres symphoniques, de petites formations ou parfois d'un seul instrument. 

Avec l'aide du pianiste, arrangeur et compositeur Bruno Fontaine, Lambert Wilson a voulu "rendre hommage à Montand sans jamais chercher à l’imiter", comme il l’explique à Marie Drucker dans le 20H de France 2.

Chanteur, l'autre Wilson

Le chant a toujours occupé une place essentielle dans la vie de Lambert Wilson. En 1988, il s’est déjà fait un nom au cinéma quand sort son premier album "Musicals" (chez EMI) consacré aux grands standards de la comédie musicale. Le public découvre alors sa voix de baryton. Puis en 1996, il explore le répertoire des plus belles chansons du cinéma français avec "Démons et Merveilles" (Virgins Classics), dans lequel on trouve "Les feuilles mortes" et "Le Tourbillon". Plus récemment, en 2007, Lambert Wilson a sorti son premier album de variétés, intitulé “Loin” (Virgin Classics) et composé de chansons intimes. Autre registre : celui du chant religieux pour la bande originale du film "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois.

A tout cela, il faut rajouter de nombreux spectacles musicaux : à l’opéra dans "Le Martyre de Saint-Sébastien" de Debussy, dans "Peer Gynt", une pièce d'Henrik Ibsen mise en musique par Edvard Grieg ; dans le "Candide" de Leonard Bernstein au Théâtre du Châtelet à Paris où il joua aussi en 2014 dans la célèbre comédie musicale "The King and I" ("Le Roi et moi").

Sur scène et sur grand écran

Cet album hommage à Yves Montand devrait trouver un prolongement sur scène fin 2016. Une année qui sera bien chargée pour Lambert Wilson. Au cinéma, on le verra dans "La Vache", une film réalisé par Mohamed Hamidi, où Lambert Wilson joue aux côtés de Fatsah Bouyahmed (un membre du Jamel Comedy Club) et de Jamel Debbouze (également producteur de ce film qui a raflé les récompenses au dernier Festival de l’Alpe d’Huez).

"La Vache" : Lambert Wilson, Jamel Debbouze et Fatsah Bouyahmed
 (Jean-Claude Lother)

Puis le 2 mars, on le découvrira en diable dans "Le Crime du sommelier", une adaptation de Faust. Suivront "Tout de suite maintenant", une comédie de Pascal Bonitzer, avec Isabelle Huppert et Jean-Pierre Bacri, annoncée pour le 27 avril et le très attendu "L’Odyssée" de Jérôme Salle où Lambert Wilson incarnera Jacques-Yves Cousteau ; un biopic qui sortira en salles le 12 octobre 2016.

Côté théâtre : l'acteur a commencé les répétitions de "Corporate", un drame de Nicolas Silhol, avec Céline Sallette, qui évoque le suicide au travail. Il enchaînera avec une pièce de Marc Dugain, "L'Echange des princesses", d'après le roman de Chantal Thomas où il incarnera le Roi d'Espagne.

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