Cet article date de plus de neuf ans.
Indila, chanteuse la plus populaire de France, continue à cultiver le mystère
La chanteuse Indila continue d'entretenir un savant mystère autour de son parcours, ses origines ou son âge. Avec les ventes astronomiques de son premier album, proches de celles d'un Stromae pour l'année 2014, elle se retrouve toutefois en pleine lumière.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La plus populaire en 2014
Selon le site spécialisé Pure Charts.fr, le premier album d'Indila, "Mini World", paru en février, s'est écoulé à plus de 530.000 exemplaires en France en 2014. Dans ce Top 10 établi à partir de données des producteurs de musique, elle est seulement devancée par l'inévitable Stromae (688.000 exemplaires), mais fait mieux que Johnny Hallyday, Calogero, les Enfoirés ou Souchon et Voulzy. Capitol (Universal), le label de la chanteuse, évoque pour sa part des chiffres beaucoup plus importants -- 750.000 exemplaires en France et 300.000 à l'étranger -- mais aucune publication officielle ne permet de confirmer ce chiffre. Une chose est certaine: Indila est, de loin, la chanteuse la plus populaire de France en 2014, loin devant la deuxième, Zaz, quinzième. Il a été difficile d'échapper à l'interprète des tubes "Dernière danse" ou "Tourner dans le vide". La chanteuse est sélectionnée à deux reprises (album révélation et vidéo-clip) pour les 30e Victoires de la musique qui seront décernées le 13 février.
Une musique patchwork
Musicalement, Indila pioche dans un très large spectre d'influences allant de la chanson française la plus populaire (elle adore Jean-Jacques Goldman) aux productions plus "urbaines", le tout teinté de "world music" orientale. Ces chansons cosmopolites et résolument contemporaines, sans identité très marquée, ont le don de pouvoir plaire au plus grand nombre, avec des textes en français souvent mélancoliques où la brune aux longs cheveux chante l'absence ou la solitude.
"J'ai toujours cru que la musique ne pouvait pas être enfermée dans un seul genre", explique à l'AFP Indila, qui figure au palmarès des EBBA, un prix européen distinguant chaque année les nouveaux artistes connaissant "le succès dans d'autres pays que le leur", remis ce mardi aux Pays-Bas. Indila a débuté en écrivant des textes et des musiques pour des "artistes issus du milieu urbain" et, de fil en aiguille, s'est mise à chanter avec des rappeurs comme Soprano ou Rohff. La chanteuse précise que sa carrière doit beaucoup à sa rencontre avec Skalpovich, producteur français aux collaborations aussi nombreuses que variées (M Pokora, Black M, La Fouine, Bruel, Corneille, etc.).
Un mystère
Origines, âge, lieu de résidence... Malgré le succès, la chanteuse se plaît à entretenir le mystère le plus complet autour d'elle. "C'est pour me protéger", dit la jeune femme, regard pétillant et sourire franc, qui prend souvent le temps de choisir le mot juste pour préciser sa pensée. "Mais aussi pour rendre à César ce qui est à César. J'aime l'idée d'une musique universelle et de +dépersonnifier+ la musique...", poursuit-elle. "La musique n'a pas d'âge, et moi c'est pareil, j'ai l'âge qu'on me donne. A partir du moment où j'enlève tout côté humain, l'âge, l'origine, les goûts personnels, j'ai l'impression de rendre à la musique ce pourquoi elle existe: être entendue, être partagée", dit encore celle qui s'appellerait Adila Sedraïa et aurait 30 ans selon Wikipedia mais 35 ans selon d'autres sites. Des détails que l'intéressée ne confirme évidemment pas: "Je suis née à Paris, c'est l'information que je donne". Dans le Parisien, elle avait précisé que sa famille était d'origine algérienne, mais aussi cambodgienne, égyptienne et indienne.... Sa première tournée est attendue en 2015
Selon le site spécialisé Pure Charts.fr, le premier album d'Indila, "Mini World", paru en février, s'est écoulé à plus de 530.000 exemplaires en France en 2014. Dans ce Top 10 établi à partir de données des producteurs de musique, elle est seulement devancée par l'inévitable Stromae (688.000 exemplaires), mais fait mieux que Johnny Hallyday, Calogero, les Enfoirés ou Souchon et Voulzy. Capitol (Universal), le label de la chanteuse, évoque pour sa part des chiffres beaucoup plus importants -- 750.000 exemplaires en France et 300.000 à l'étranger -- mais aucune publication officielle ne permet de confirmer ce chiffre. Une chose est certaine: Indila est, de loin, la chanteuse la plus populaire de France en 2014, loin devant la deuxième, Zaz, quinzième. Il a été difficile d'échapper à l'interprète des tubes "Dernière danse" ou "Tourner dans le vide". La chanteuse est sélectionnée à deux reprises (album révélation et vidéo-clip) pour les 30e Victoires de la musique qui seront décernées le 13 février.
Une musique patchwork
Musicalement, Indila pioche dans un très large spectre d'influences allant de la chanson française la plus populaire (elle adore Jean-Jacques Goldman) aux productions plus "urbaines", le tout teinté de "world music" orientale. Ces chansons cosmopolites et résolument contemporaines, sans identité très marquée, ont le don de pouvoir plaire au plus grand nombre, avec des textes en français souvent mélancoliques où la brune aux longs cheveux chante l'absence ou la solitude.
"J'ai toujours cru que la musique ne pouvait pas être enfermée dans un seul genre", explique à l'AFP Indila, qui figure au palmarès des EBBA, un prix européen distinguant chaque année les nouveaux artistes connaissant "le succès dans d'autres pays que le leur", remis ce mardi aux Pays-Bas. Indila a débuté en écrivant des textes et des musiques pour des "artistes issus du milieu urbain" et, de fil en aiguille, s'est mise à chanter avec des rappeurs comme Soprano ou Rohff. La chanteuse précise que sa carrière doit beaucoup à sa rencontre avec Skalpovich, producteur français aux collaborations aussi nombreuses que variées (M Pokora, Black M, La Fouine, Bruel, Corneille, etc.).
Un mystère
Origines, âge, lieu de résidence... Malgré le succès, la chanteuse se plaît à entretenir le mystère le plus complet autour d'elle. "C'est pour me protéger", dit la jeune femme, regard pétillant et sourire franc, qui prend souvent le temps de choisir le mot juste pour préciser sa pensée. "Mais aussi pour rendre à César ce qui est à César. J'aime l'idée d'une musique universelle et de +dépersonnifier+ la musique...", poursuit-elle. "La musique n'a pas d'âge, et moi c'est pareil, j'ai l'âge qu'on me donne. A partir du moment où j'enlève tout côté humain, l'âge, l'origine, les goûts personnels, j'ai l'impression de rendre à la musique ce pourquoi elle existe: être entendue, être partagée", dit encore celle qui s'appellerait Adila Sedraïa et aurait 30 ans selon Wikipedia mais 35 ans selon d'autres sites. Des détails que l'intéressée ne confirme évidemment pas: "Je suis née à Paris, c'est l'information que je donne". Dans le Parisien, elle avait précisé que sa famille était d'origine algérienne, mais aussi cambodgienne, égyptienne et indienne.... Sa première tournée est attendue en 2015
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.