Douze anciennes "Clodettes" portent plainte
"Malgré leurs efforts, les Clodettes n'ont jamais obtenu réponse de la Spedidam" (Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes) pour établir leurs droits, a affirmé à l'AFP Me Daniel Richard, avocat des 12 Clodettes qui a assigné la Spedidam devant le tribunal de grande instance de Paris, confirmant une information de M6.
La quinzaine de Clodettes qui participaient aux spectacles de Claude François "avaient un contrat avec le chanteur", mais la Spedidam n'a pas admis leur adhésion, à l'exception d'un seul cas, a expliqué Me Richard. Certaines Clodettes "ne reçoivent absolument rien de la Spedidam, d'autres reçoivent des chèques d'un montant très faible", a dénoncé l'avocat. Il a regretté "l'opacité" de la Spedidam qui a, selon lui, touché elle-même des droits après la commercialisation de DVD sur les spectacles de Claude François.
Elles réclament une expertise judiciaire
Les douze Clodettes, qui estiment qu'elles auraient dû toucher 1000 euros chacune par an depuis 16 ans, demandent une provision de 16.000 euros chacune et la nomination d'un expert judiciaire pour examiner les comptes de la Spedidam et déterminer le montant de leurs droits.
Dès 1966, Claude François a intégré des "Clodettes" à ses spectacles. Entre 1966 et 1978, année de la mort de "Cloclo" (c'était un samedi 11 mars), le chanteur a fait travailler une trentaine de danseuses à ses côtés. En leur temps, elles ont fortement marqué les esprits pour leurs costumes, sexy et novateurs pour la France des années 70, et le niveau d'exigence des chorégraphies.
"Alexandrie, Alexandra" (Bourtayre/François/Roda-Gil) à la RTB en janvier 1978
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.