Cet article date de plus de douze ans.

Des archives de Serge Gainsbourg aux enchères à Nantes

Ce jeudi, plusieurs manuscrits originaux de chansons de Serge Gainsbourg (1928-1991), dont celui de "L'homme à la tête de chou", ainsi que des objets personnels du chanteur, seront mis aux enchèresà l'hôtel des ventes Talma à Nantes, selon le cabinet des commissaires priseurs.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Serge Gainsbourg le 4 novembre 1985 sur Canal+
 (Pascal Georges / AFP)

Trois feuillets préparatoires manuscrits de "L'homme à la tête de chou" (1976), estimés pour leur mise à prix de départ de 5000 à 8000 euros, et une note manuscrite pour le film "Charlotte for ever" figurent au catalogue de cette vente. Le manuscrit préparatoire de "Un poison violent, c'est ça l'amour" fait également partie du lot.

Une mallette chargée d'objets personnels
Dans un registre plus personnel, les collectionneurs se verront également proposer une mallette en cuir pleine d'objets personnels de Serge Gainsbourg parmi lesquels "des télégrammes de Bambou, sa compagne (à partir de 1981, ndlr), des photos, une invitation de Régine, une autre de Jack Lang, une ancienne carte de crédit American Express coupée en deux, des notes à sa femme de chambre Elisa pour la vie courante, une photo de Serge Gainsbourg avec Jane Birkin (sa compagne de 1968 à 1980)".

Les objets proviennent d'une "personne de l'entourage" du chanteur, mais pas de sa famille, a fait savoir l'hôtel Talma, sans vouloir révéler son identité.

Le 9 novembre 2011, une vente de manuscrits et de quelques objets ayant appartenu à Serge Gainsbourg, organisée par Sotheby's Paris, avait rapporté 266.000 euros, dont 51.150 euros pour le manuscrit définitif de la chanson "Sorry Angel", évoquant sa rupture avec Jane Birkin, record de la vente.


"Sorry Angel" (extrait), avec Jane Birkin (réal. Bernard Bouthier - 7 août 1985


Serge Gainsbourg est mort le 2 mars 1991 à Paris, un mois avant son 63e anniversaire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.